L’Ambassadeur Claude BOCHU a également fait savoir que l’Union Européenne a désormais autorisé un décaissement de 60Million d’Euros pour financer les travaux de rénovation du port de Bujumbura. Autres décisions annoncées au Président de la République concernent un changement dans l’accord de Cotonou qui supprime le Fond Européen de Financement pour être remplacé par des conventions de financement, ainsi que la proposition de la Commission des Nations Unies sur les Droits de l’Homme d’envoyer un expert chargé du monitoring sur la situation des droits de l’homme au Burundi en remplacement de la commission d’enquête dont le mandat n’a pas été renouvelé.
Le Numéro Un Burundais a salué la décision de l’Union Européenne de reprendre la coopération financière qui constitue « une nouvelle donne qui présage un nouvel élan pour le développement économique ». Il a félicité l’Ambassadeur BOCHU pour les efforts consentis afin de « rendre la coopération plus active ».
Son Excellence Evariste Ndayishimiye a toutefois signifié que le gouvernement du Burundi souhaite établir une nouvelle organisation visant à définir ensemble avec ses partenaires économiques et financiers les domaines prioritaires d’intervention pour une bonne coordination et orientation des financements.
S’exprimant sur la proposition de la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies de mettre en place un mécanisme de monitoring sur la situation des droits de l’homme au Burundi, Son Excellence le Président de la République rassure que le Burundi s’est doté des mécanismes de défense des droits de l’homme et invite plutôt la communauté internationale à approcher le gouvernement pour mieux s’informer : « Concernant le dialogue politique à Génève, il faut penser à tourner la page si on veut aller de l’avant. On a mis en place beaucoup de mécanismes des droits de l’homme au Burundi. Il y a notamment le gouvernement qui est le garant, il y a le CNIDH, l’Ombudsman, l’Observatoire National des Droits de l’Homme et bien d’autres qui montrent que le Burundi se soucie des droits de l’homme. La Communauté internationale devrait s’asseoir avec le gouvernement pour s’enquérir de la situation qui prévaut. Que les questions du passé soient gérées comme les questions du passé et celles du présent comme telles.» , a dit le Chef de l’Etat Burundais.
La Présidence