La diplomatie économique figure parmi les priorités du Gouvernement du Burundi

La diplomatie économique figure parmi les priorités du gouvernement du Burundi. Elle est axée sur 4 piliers à savoir : l’attrait des investissements étrangers, le transfert des technologies, la promotion des échanges commerciaux ainsi que le tourisme et les infrastructures.

A l’ouverture de la semaine diplomatique, Isidore Ntirampeba, secrétaire permanent au ministère des affaires étrangères a fait savoir que le Gouvernement a instauré la pratique d’organiser la semaine diplomatique pour inviter les diplomates à visiter différentes projets et entreprises pour relever le niveau de vie de la population. Une occasion également de découvrir la beauté physique du Burundi.

Après le discours d’ouverture de la semaine, les diplomates ont visité deux grandes entreprises du Burundi, Afritextile et FOMI.
Afritextile est une société privée spécialisée qui a repris les activités du Complexe textile de Bujumbura COTEBU. Afritextile a pour mission la fabrication et la commercialisation des pagnes ’’kitenge’’ et des produits en polyester coton.

Elle utilise comme matière première le coton produit au Burundi et acheté dans la sous région et la fibre synthétique polyester. C’est un complexe entièrement intégré composé de 3 ateliers : atelier de filature, atelier de tissage et atelier de teinture et impression. Afritextile utilise 1200 employés.

FOMI est une usine de fabrication de fertilisants organo-minéraux et de la chaux agricole. FOMI a commencé ses activités en 2019 avec 250 employés et une production moyenne de 200 tonnes par jours. Aujourd’hui la moyenne de la production journalière est de 500 tonnes de fertilisants. La production a doublé grâce à l’extension et à la maitrise des processus de production.

Cette entreprise a été crée pour répondre à certains problèmes qui existaient dans le secteur agricole burundais. L’importation des engrais coutaient cher au trésor public. Les engrais chimiques n’étaient pas disponibles au temps opportun et contribuaient largement à la détérioration des sols. Comme matière première FOMI utilise quelques produits importe et la fumure de vache disponible localement.

L’ouverture de la semaine diplomatique a été une occasion pour le ministère des affaires étrangères d’expliquer aux diplomates les six priorités du gouvernement à savoir : la bonne gouvernance, la santé publique, le développement du secteur de l’agriculture et de l’élevage, la prise en charge des retraités et le rapatriement des réfugiés.

A travers le plan national de développement, des actions d’envergure en faveur du développement ont été initiées. En plus des secteurs prioritaires déjà cités, une attention particulière est portée sur sur les domaines de l’éducation et la formation professionnelle, l’enseignement des métiers, la justice, l’environnement, l’énergie, les mines, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, la diversification économique par le biais de nouveaux investissements dans la transformation des produits locaux et dans la multiplication des projets à impact rapide.

Pour le ministère des affaires étrangères le plan national de développement est le document référence pour les partenaires désirant accompagner le Burundi dans les différents domaines prioritaires. Le ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement lance un appelle à tout partenaire qui serait désireux de soutenir le Gouvernement et le peuple burundais dans son développement de bien vouloir s’imprégner du contenu de ce plan national de développement.

Le nouveau Gouvernement œuvre ensemble avec tous les Etats et organisations pour le strict respect des valeurs universelles et pour la promotion d’un partenariat mutuellement avantageux tenant dûment compte de la souveraineté, de la dignité et des chois de chaque peuple. Evoquant la levée des sanctions ; le secrétaire permanent au Ministères affaires étrangères a déclaré : ‘’Nous gardons bon espoir que ceux qui n’ont pas encore levé leurs sanctions le feront sans trop tarder car il n’y a aucune base logique de leur maintien’’.

Quant aux relations avec le reste de la communauté international, le secrétaire permanent Isidore Ntirampeba a dit aux diplomates que le Gouvernement du Burundi réitère sa ferme volonté de continuer à travailler en étroite collaboration avec tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux, afin d’assurer la promotion d’une diplomatie saine, fondée sur des règles de droit international, au bénéfice de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement inclusif aux niveaux régional et mondial’’.

 
Par BARANGENZA Laurent