Selon le directeur de cabinet à la Primature, Déo Bède Mpfubusa, délégué du Premier Ministre pour procéder à l’ouverture de cet atelier, les systèmes alimentaires concernent tous les acteurs et tous les processus impliqués dans l’agriculture et l’élevage, et les autres formes de productions alimentaires, la récolte, la transformation, l’emballage, la distribution, le stockage, la commercialisation, la consommation et l’élimination des déchets, donc de la fourche à la fourchette, de l’étable à la table y compris le système de gestion des déchets. « Chacun a ainsi un rôle à jouer et nous avons tous la responsabilité de veiller à ce que ces systèmes fonctionnent correctement, sans laisser personne pour compte », a dit Déo Bède Mpfubusa directeur de cabinet à la Primature.
L’objectif de ce lancement des concertations nationales est de mobiliser toutes les parties prenantes des systèmes alimentaires burundais, à contribuer de manière effective aux réflexions sur des politiques et interventions à haut impact pour élaborer des voies nationales vers des systèmes alimentaires sains, durables, nutritionnels et résilients, afin que le Burundi puisse atteindre les objectifs nationaux et internationaux.
Au terme de ces concertations, les produits et les réflexions seront capitalisés dans un document qui servira de base aux autres concertations au niveau intermédiaire et périphérique. Les résultats de ces concertations, les données scientifiques disponibles au pays permettront d’avoir le document final qui sera validé en présence de toutes les parties prenantes et transmis à l’autorité ; ce qui va constituer le dossier technique de la délégation burundaise qui prendra part au sommet mondial sur les systèmes alimentaires prévus au mois de septembre 2021.
Concernant le Burundi, ce sommet sur les systèmes alimentaires est en droite ligne avec la volonté du gouvernement de faire reposer la croissance économique du pays sur un secteur agricole, dynamique, diversifié et compétitif, a affirmé Richmond Tiemoko, coordonnateur résident du système des Nations Unies au Burundi. Il se réjouit de noter que le gouvernement a mis en place une structure de coordination des concertations qui, par la suite a été élargie aux partenaires, constituant ainsi une équipe mixte.
‘’Le système des Nations Unies au Burundi réaffirme son engagement à soutenir autant que faire se peut le processus de dialogue notamment en mettant à sa disposition son expertise et dans les limites du possible, un appui budgétaire pour la bonne mise en œuvre de cette importante initiative pour le pays et la planète entière’’, a déclaré Richmond Tiemoko à l’ouverture de l’atelier.