Mr Doudou Diène n’a pas du tout œuvré, réellement, pour les Droits humains au Burundi

Fin sur un goût d’inachevé du mandat d’enquêteurs onusiens sur les droits humains au Burundi. L’on retiendra de la semaine qui tire à sa fin, la déchéance du mandat d’experts onusiens sur les droits humains au Burundi, sur une série d’échecs, comme le fait d’enquêter à distance faute de visas d’entrée, le rejet systématique de leurs rapports « biaisés » et « politiquement motivés » qui leur vaudra, in fine, d’être déclarés « persona non grata », de l’avis des commentateurs à Bujumbura (Pana).

C’est dans cette foulée que le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a décidé vendredi à Genève de créer un poste de rapporteur spécial sur la situation des droits humains au Burundi. Aux termes d’une résolution sur la situation des droits de l’homme au Burundi – présentée par l’Union européenne et adoptée par 21 voix pour, 15 contre, dont la Chine et la Russie, et 11 abstentions, le Conseil des droits de l’homme a accepté de nommer un rapporteur spécial qui sera chargé de surveiller la situation et de faire des recommandations, notamment au gouvernement burundais.

Pendant les débats, l’Ambassadeur Burundais Rénovat Tabu a fait part de l’opposition de son pays à la résolution, affirmant que « les questions africaines doivent trouver des solutions africaines » et assurant que « le Burundi n’a pas besoin d’un mécanisme externe pour promouvoir les droits de l’homme ».

Que ce rapporteur spécial imposé par les Européens s’informe correctement et prenne attitude sur le travail de ses prédécesseurs onusiens, s’il se positionne en fonctionnaire zélé des néo-colons au Burundi, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il peut d’ores et déjà, se dire que les Burundais prendront aussi attitude appropriée à sa véritable mission. Si par contre, il travaille honnêtement et s’implique correctement dans la société burundaise pour lui faire du bien, il est le bienvenu et nous lui souhaitons pleins succès dans son travail.

L’époque des nègres « bénis oui oui » est révolue, ceux qui ne veulent pas le comprendre l’apprendront à leurs dépens. Nous voulons et nous souhaitons aussi défendre nos intérêts à l’instar des autres peuples, toute initiative qui s’apparente ou de nature à compromettre nos intérêts, sera combattue jusqu’à l’utilisation de la dernière énergie. Les subterfuges qu’utilisent les néo-colons ou, au travers, de leurs suppôts sont connus. Nous avons retenu les fallacieux prétextes pour tuer Kadhafi et détruire la Libye, le même sort pour Saddam Hussein et la destruction de l’Irak, le saccage de la Syrie, ….

Nous lui promettons que nous allons scruter tous ses faits et gestes, de grâce qu’il ne s’imagine pas qu’il va s’installer dans un pays conquis, le Burundi est indépendant depuis le 1er juillet 1962, apparemment il faut toujours le rappeler ; nous osons nous permettre de lui conseiller à s’écarter radicalement des plates-bandes qu’a fréquentées cette déshonorante commission Doudou et d’œuvrer loyalement et conformément à sa véritable mission en rapport avec les droits humains.

On reconnaît le maçon au pied du mur. Nous le verrons à l’œuvre et nous prendrons attitude.

Ruvyogo Michel