Sous l’autorisation du président de la république du Burundi, le ministère ayant la défense nationale dans ses attributions via la Force de défense nationale du Burundi (FDNB) veut recruter des militaires toutes catégories confondues. Il s’agit des candidats officiers et sous officiers et des candidats militaires de rang. C’est dans le but de répondre au besoin du pays en militaires et compléter les militaires qui partent à la retraite chaque année.
Dans un entretien accordé à la rédaction du journal «Le Renouveau», le porte-parole de l’armée burundaise, Gaspard Baratuza, a d’abord indiqué que dans toutes les catégories nécessaires au cours de cette année, le prochain premier recrutement concernera la catégorie des militaires de rang, c’est-à-dire les militaires qui ont un niveau d’études compris entre la 6e année primaire et la 9e année non réussies. M. Baratuza a ensuite informé que les inscriptions se feront au chef-lieu de toutes les provinces du pays. « Chaque candidat désirant s’enrôler à la Force de défense nationale du Burundi dans la catégorie des militaires de rang se fera inscrire au chef-lieu de sa province natale. Et les inscriptions vont commencer la lundi 26 février jusqu’au 16 mars 2018, tous les jours ouvrables à partir de 8h30 jusqu’ à midi et de 14h à 17h », a-t-il précisé.
Certains critères et documents sont exigés pour être admis à l’inscriptionLe porte-parole de l’armée burundaise a aussi mentionné que certains critères ont été fixés pour que chaque candidat soit d’abord admis à l’inscription au sein de la FDNB. Il a dit que le candidat doit être de nationalité burundaise, être volontaire, être célibataire sans enfant et accepter de le rester pendant toute la durée de la formation militaire, être âgé de dix-huit ans au moins et vingt-cinq ans au plus, n’avoir pas appartenu aux forces de défense et de sécurité et n’avoir pas été révoqué de la Fonction publique et être apte physiquement parce que le militaire, c’est la santé.En plus de ces critères ci-hauts cités, M. Baratuza a ajouté que les candidats devront également présenter une photocopie de la carte nationale d’identité, une attestation de naissance, une attestation d’identité complète, une attestation d’état civil et quatre photos passeport ainsi qu’une attestation de bonne conduite vie et mœurs. Ils présenteront aussi un bulletin de la dernière année scolaire fréquentée et un certificat d’aptitude physique délivré par un médecin du gouvernement.
Les jours de passation de différents tests sont aussi fixés
M. Baratuza a signalé que les candidats qui seront admis à l’inscription passeront le test intellectuel le samedi 26 mars 2018 aux chefs-lieux des provinces où ils se sont fait enrôler, munis du matériel nécessaire pour faire les tests de mathématique et de Français ainsi que leurs cartes nationales d’identité. Le porte-parole de l’armée a également annoncé que même le test physique des candidats inscrits se fera au même endroit en date du 31 mars 2018. « Et les résultats seront affichés sur les bureaux des provinces après d’éventuelles réclamations», a-t-il rappelé. Quant à la question de savoir l’effectif des militaires nécessaires dans ce recrutement, M. Baratuza a informé que qui dit passation de différents tests ou concours dit compétition entre plusieurs candidats. «Alors, nous n’avons pas voulu révélé le nombre bien avant, mais l’effectif nécessaire en fonction du besoin du pays et des départs en retraite est déjà connu, et il reste à la discrétion du commandement de la FDN pour ne pas désorienter les candidats», a expliqué M. Baratuza.
« L’équilibre ethnique dans la FDNB, une question à gérer progressivement »
Pour ce qui est de la gestion de l’équilibre ethnique dans le recrutement militaire comme le stipule l’Accord d’Arusha et la Constitution au moment où les militaires retraités sont en grande partie des Ex-Fab, M. Baratuza a mentionné que c’est le Sénat qui est en charge du contrôle de l’équilibre ethnique au sein des institutions publiques et il a déjà établi un rapport sur lequel la FDNB est en train de travailler. Et ledit rapport montre bel et bien que l’ethnie tutsi est surreprésentée dans l’armée burundaise. « Mais, c’est une question que nous allons corriger selon exactement les effectifs nécessaires, et progressivement », a-t-il éclairci. Il a terminé en signalant que la FDNB encourage les candidats féminins à se présenter massivement comme leurs frères garçons.
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