Les parents vivant avec le VIH/SIDA sont appelés à faire suivre leurs enfants dans les formations sanitaires. Cet appel a été lancé par le Secrétaire permanent au SEP/CPLS jeudi 2 décembre 2021, dans une réunion organisée à Gitega par le ministère de la santé publique et de la lutte contre le SIDA dans l’objectif d’analyser le niveau d’atteinte des résultats et d’améliorer la mise en œuvre de la réponse à cette maladie et à tous les niveaux.
Dans son discours d’ouverture, la ministre de la santé publique et de la lutte contre le SIDA, Sylvie Nzeyimana a souligné qu’il s’avère important d’huiler la machine de la coordination pour que les ambitions que le Burundi partage avec le reste du monde d’éliminer le VIH/SIDA à l’horizon 2030 soient satisfaites.
Les participants ont échangé sur l’état des lieux de la réponse au VIH/SIDA au Burundi, sur les différentes subventions et leur mise en œuvre, l’implication de la société civile et sur le processus en cours de revue et d’élaboration du plan stratégique nationale.
Pour le Secrétaire permanent au SEP/CPLS, Désiré Nduwimana, l’objectif mondial est en passe d’être atteint au Burundi. Il a indiqué en effet que le Burundi veut que toute personne vivant avec le VIH le sache, que toute personne séropositive soit mise sous traitement antirétroviral et que toute personne sous traitement le suive bien et qu’elle ait une charge virale indétectable. Désiré Nduwimana a laissé entendre que l’objectif fixé pour 2030 est d’atteindre 95% dans tous ces domaines.
Le Secrétaire permanent au SEP/CPLS a fait savoir que le Burundi est à un stade avancé, expliquant que 90% des personnes vivant avec le VIH/SIDA ont déjà été dépistées, 99% des personnes dépistées sont sous traitement et que 90% ont une charge virale indétectable.
Comme défis identifiés, le Secrétaire permanent au SEP/CPLS a fait savoir qu’il a été constaté que le nombre d’enfants sous traitements antirétroviraux est en bas par rapport aux personnes adultes. Selon Désiré Nduwimana, dans certaines familles séropositives, les parents se font suivre en laissant leurs enfants à la maison. Il a profité de cette occasion pour rappeler à toutes les personnes vivant avec le VIH/SIDA, qu’elles ont l’obligation de faire suivre leurs enfants séropositifs dans les différentes structures sanitaires et dans la lutte contre le SIDA.
Etaient conviés à cette réunion les partenaires techniques et financiers, les cadres du SEP/CPLS et les principaux acteurs nationaux de la société civile qui travaillent dans le domaine de la lutte contre le SIDA.