M.Maniratunga a précisé que ce report du sommet du COMESA vient d’être décidé comme une ultime solution à une problématique de « conflit d’agendas » survenue entre deux sommets des chefs d’Etat et de gouvernement prévus à des intervalles de temps très rapprochés ; à savoir celui du COMESA initialement attendu du 9 au 19 avril prochain au Burundi, et celui du Commonwealth attendu en Angleterre du 16 au 20 avril 2018.
« On est donc en face d’un conflit d’agendas qui est évident. Et, par rapport à ça, le staff du secrétariat général du COMESA est en train de mener des consultations en vue d’une certaine harmonisation sur de nouvelles dates à convenir pour la tenue du sommet du COMESA ; non pas en avril, mais bel et bien à Bujumbura. A mon sens, le report de ce sommet ne produira nullement aucun impact négatif ; mais bien au contraire, ça va nous aider à ficeler l’organisation dans la mesure où le plus important est la mise en avant de cette vision d’harmonisation », a-t-il expliqué.
Selon M.Maniratunga, la décision de reporter ce sommet du COMESA rapportera des « gains » au niveau de la participation de ces assises régionales qui restent maintenues au Burundi, dans la mesure où les délégations de dix pays membres du COMESA qui seront retenues en avril prochain du 16 au 20 avril à Londres (Angleterre) en tant que membres du Commonwealth, pourront se libérer aisément après pour prendre part à ces assises régionales attendues au Burundi.
« A mon sens, l’enjeu majeur pour ces assises régionales du COMESA à Bujumbura, est celui de mettre en avant de larges consultations dans l’optique de parvenir à une participation massive ; car, au lieu d’organiser un sommet avec 10 pays absents, nous visons plutôt une large inclusivité régionale via une participation maximale des pays membres du COMESA afin que ce rendez-vous de Bujumbura soit couronné de succès », a-t-il insisté.