Discours de Son Excellence Evariste Ndayishimiye à l’occasion d’une Mini-Table-Ronde organisée par le Gouvernement du Burundi

  1. Loué soit Dieu le tout puissant, Lui qui a permis que cette heureuse rencontre entre le

Gouvernement du Burundi et ses partenaires au développement ait lieu.

⮚ Excellence Monsieur le Vice-Président de la République,

⮚ Excellence Monsieur le Premier Ministre,

⮚ Mesdames, Messieurs les Membres du Gouvernement, `

⮚ Mesdames, Messieurs les membres du Corps Diplomatique et Consulaire,

⮚ Monsieur le Coordinateur Résident des Agences des Nations Unies

⮚ Mesdames, Messieurs les représentants des Banques internationales de développement

⮚ Mesdames, Messieurs les Représentants des Agences des Nations Unies,

⮚ Mesdames, Messieurs les Chefs d’Agences de développement

⮚ Mesdames, Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

⮚ Mesdames, Messieurs, tout protocole observé,

⮚ Chers participants,

 

  1. Aujourd’hui, c’est un grand évènement pour le développement du Burundi depuis la mise en place des nouvelles institutions en 2020. Auparavant, vous veniez dans ce genre de rencontres pour nous écouter parler. Mais en ce jour, nous sommes réunis autour d’une table pour échanger sur l’harmonisation et la coordination de nos interventions en vue d’améliorer la vie de la population burundaise. Je me réjouis d’être avec vous avec un esprit constructif, notre regard fixé sur un même objectif : le développement du Burundi.

Ensemble, je ne doute pas que nos échanges vont certainement nous aider à améliorer notre niveau de coopération et de compréhension mutuelle par rapport à la gestion efficace de l’apport de chacun pour le développement du Burundi.

 

  1. Mais avant tout, je tiens à vous remercier vivement pour avoir laissé de côté vos multiples occupations, surtout en ces moments de fin d’années, afin de participer à cette Mini-Table-Ronde, organisée par le Gouvernement du Burundi, sur l’initiative de la Présidence de la République. Votre présence témoigne de votre engagement et votre disponibilité à œuvrer ensemble avec le Gouvernement dans la poursuite de notre objectif commun: le bien-être du peuple burundais. Il s’agit donc des échanges autour de la gestion des financements de projets en cours d’exécution, d’où cette appellation de Mini-Table ronde, puisque la Table Ronde proprement dite sera organisée au courant de l’année 2022 qui va bientôt commencer.

 

⮚ Excellences,

⮚ Mesdames, Messieurs,

⮚ Chers Partenaires,

 

  1. Le Burundi est déjà entré dans une phase décisive de son développement socio-économique. Des années de conflits sociaux et politiques se sont écoulées laissant derrière des plaies difficiles à panser. Nous avons également passé des années dans la reconstruction de notre cohésion sociale, qui étaient tout autant difficiles suite aux conséquences de ces conflits. Mais, voilà, le Burundi reste debout et vivant.

 

  1. Au cours de ces années de reconstruction, on a tout fait pour remettre le Burundi sur les rails. Restauration d’un Etat de droit, reconstitution des corps de défense et de sécurité, instauration des institutions démocratiques dans l’organisation et l’exercice du pouvoir, rapatriement des réfugiés et réconciliation nationale, réinstauration de la justice, en passant par la justice transitionnelle, etc.

 

  1. En s’attelant à toutes ces étapes qui étaient considérées comme indispensables pour la vie harmonieuse des Burundais, les citoyens continuaient à s’assurer au quotidien que leur vie n’était pas laissée pour compte.

Je tiens, sur ce sujet, à vous remercier, vous tous partenaires inlassables, bilatéraux ou multilatéraux pour votre appui multiforme pendant tout ce processus. Vous êtes tous intervenus chacun en ce qui lui tenait à cœur et le Burundi s’est progressivement relevé.

 

  1. Maintenant, nous sommes arrivés à la phase d’analyse critique de la situation socio-économique du pays pour entamer sereinement la phase finale: « Voir le peuple burundais s’épanouir et jouir de leurs vies à l’image des peuples qui ont déjà franchi le seuil de la pauvreté ».

C’est pour cette raison que nous avons organisé le Forum National sur le Développement du Burundi afin de permettre aux citoyens burundais de faire une analyse critique sur les causes de la pauvreté du Burundi et mettre en évidence les voies et moyens pour en sortir.

 

Excellences

Mesdames et

Messieurs,

 

  1. Nous devons sortir notre pays de la pauvreté, je m’y suis engagé et ensemble, avec tous les citoyens, nous y arriverons. C’est aussi pour cela que nous avons pris l’engagement d’organiser cette rencontre de l’Exécutif burundais avec ses différents partenaires au développement pour échanger sur les meilleures voies et moyens de coordonner toutes nos actions en vue de répondre aux besoins réels de la population, conformément au Plan National de Développement.

 

  1. Pour arriver à cette décision, nous avons, à maintes reprises, organisé des retraites gouvernementales pour d’abord faire une autocritique sur le niveau de satisfaction de nos citoyens et ensuite élaborer des plans d’action allant dans le sens de donner des solutions aux desiderata de ces mêmes citoyens. Nous avons tous constaté que beaucoup de choses restent à faire pour le développement réel du Burundi, mais le plus urgent est de canaliser les fonds disponibles pouvant constituer un capital de démarrage. Mais, préalablement, il était impératif de déterminer si le budget disponible est utilisé avec efficacité. Même si le budget de l’Etat s’avère insuffisant, les lacunes majeures résident dans l’exécution des activités de développement. C’est ainsi que nous avons décidé de mettre en avant la mobilisation au travail de tous les fonctionnaires publics, la mise en œuvre de la politique de décentralisation pour le développement communautaire et la mise en place d’une plateforme d’élaboration des stratégies de mise en œuvre des politiques, et, de contrôle de l’utilisation à bon escient du budget disponible, y compris celui des partenaires au développement du Burundi.

 

  1. Aujourd’hui, nous allons aborder, sans faux fuyant, les questions liées au développement du Burundi ; nous allons disséquer nos erreurs et tous les facteurs d’échec ou de réussite. Ceci est nécessaire car si nous essayons de comptabiliser les financements pour le Développement qui ont été orientés au Burundi, c’est honteux, inconcevable et incompréhensible de voir que le Burundi est toujours compté parmi les pays pauvres, avec tous ces financements que je vois sur papier. Je me demande où se sont envolés tous ces financements qui devraient constituer un capital de démarrage pour le développement de notre pays.

A ce sujet, le Forum National a fait le même triste constat et a conclu que l’aide au développement est inutile en l’état actuel des choses. Je crois aussi que vous en conviendrez avec moi que ce serait une honte de financer un projet avec suffisamment de fonds mais qu’en fin de compte on ne trouve aucun signe visible de l’amélioration de la vie des citoyens. L’objectif des aides est, je le crois, d’appuyer les projets nationaux prioritaires susceptibles de booster la croissance économique du pays bénéficiaire, en l’occurrence le Burundi. Si ce n’est pas cela, je suis convaincu que vous vous lasserez si votre aide ne produit aucun impact concret.

Aider quelqu’un qui ne se relève pas c’est comme un parent qui finance plusieurs fois la même classe pour un élève qui ne fait que redoubler. Le Burundi voit désormais clair, il faut qu’il y ait un dialogue franc visant l’utilisation efficace et mutuellement bénéfique des aides publiques au développement, en mettant l’amélioration des conditions de vie des burundais au centre de notre action commune.

 

  1. C’est dans ce cadre que nous sommes disposés à recevoir toutes les contributions allant dans le sens d’améliorer l’efficacité de nos différentes interventions, en tant que partenaires, pour éviter que nos forces ne soient dispersées et ne produisent, en fin de compte, les résultats contraires à ceux escomptés.

 

⮚ Excellences,

⮚ Mesdames, Messieurs,

⮚ Chers Partenaires,

 

  1. Si je mets cette question sur table, cela ne veut pas dire que nous sommes inactifs ou incapables. Au contraire, nous sommes sur terrain avec le peuple et de cette union au travail, nous enregistrons des résultats qui présagent un avenir radieux pour notre pays. Le peuple burundais est en train de vivre un tournant historique, car, étant réconciliés après 15 ans de reconstruction post-conflit, les Burundais veulent maintenant se rattraper en accélérant le processus de développement socio-économique du Burundi et faire de leur pays un pays émergent d’ici 2040.

 

  1. Néanmoins, force est de constater que plusieurs formules de relance économique ont été élaborées et mises en œuvre ; des cadres stratégiques de croissance calqués sur des modèles étrangers, des stratégies et plans nationaux multiformes ont été étudiés mais sans atteindre les résultats escomptés.

En 2007, nous avons même élaboré la Vision Burundi 2025, mais plus le temps avançait, plus nous nous rendions compte que la Vision avait été établie sur base d’indicateurs parfois irréalistes et aussi sur base des situations moins objectives.

 

  1. Ainsi, après le dialogue inclusif inter burundais, initié de 2016 à 2017, pour recueillir les contributions de tous les citoyens, nous avons finalement mobilisé des experts nationaux pour élaborer un Plan National de Développement 2018-2027 qui tient compte des réalités de terrain et des besoins réels de la population burundaise, afin de pouvoir nous approprier l’avenir de notre pays.

 

  1. En 2020, nous avons décelé les priorités du PND qui doivent faire partie du programme urgent du Gouvernement pour bâtir une fondation de sa mise en œuvre. De ces priorités, nous avons élaboré le Programme national de capitalisation de la paix, stabilité sociale et promotion de la croissance économique qui prend en compte toutes les questions soulevées par les citoyens dans différentes réunions que nous organisons.

Ce programme m’a été inspiré par le SG des NU lors de notre communication en juillet 2020 et a été élaboré en collaboration avec les PTFs présents au Burundi avant d’être adopté par le Conseil des ministres en date du 21 Avril 2021. En plus, dans ce programme, nous avons pris en considération des groupes spécifiques comme les rapatriés, les enfants de la rue, les jeunes et les femmes, etc.

C’est pour cette raison qu’en particulier nous avons élaborée le PAEEJ et mis en place la BIJE et la banque d’investissement pour les femmes, le Fond de garantie FIGA ainsi que la politique de refinancement des banques commerciales pour être à même de financer les projets prioritaires de développement initiés par le secteur privé.

 

  1. Dans le cadre de la mise en œuvre de tous ces programmes, la contribution de nos partenaires techniques et financiers s’avère indispensable et incontournable et nous avons compris que leur action doit être coordonnée, puisque l’une des raisons qui expliquent le retard du démarrage économique au Burundi est certainement la faible performance dans la Coordination de l’Aide Publique au Développement, malgré les efforts que déploient le Gouvernement et ses partenaires depuis 2010.

 

  1. Nous nous réjouissons que dans ses programmes de développement, le Gouvernement élabore un plan d’action adapté qui est échelonné mensuellement, trimestriellement et annuellement. Et, pour mieux contrôler la bonne gestion des finances publiques, les engagements budgétaires se font trimestriellement après avoir évalué l’utilisation du budget engagé le trimestre précédent. Cela nous a permis, non seulement d’assurer la discipline budgétaire dans son exécution, mais aussi d’évaluer les performances des ministères sectoriels régulièrement et en temps réel. Cette pratique permet aussi de veiller à la bonne gestion des finances publiques.

 

  1. L’autre fait marquant que je ne peux pas manquer de mentionner ici est la mobilisation des citoyens au travail. En effet, la lutte contre la pauvreté est un combat qui se gagne avec la contribution de tout un chacun, sans laisser personne derrière. Nous avons déjà organisé les citoyens dans des groupements coopératifs ou associatifs et même au niveau des ménages, pour mettre ensemble leur force physique et intellectuelle au service du développement dans leurs communautés locales. Grâce à ce système de travail, le Gouvernement met à la disposition des citoyens les capacités techniques et financières, ce qui leur permet de produire et de vendre. Cela augmente les revenus de chaque ménage. Et, comme résultat, vous trouverez que les maisons en paille ont sensiblement diminué. Cela démontre qu’ils produisent assez pour satisfaire en même temps les besoins nutritifs et de logement.

 

  1. Certes, des résultats encourageants sont enregistrés mais mon Gouvernement ne saurait s’en vanter outre mesure car le chemin à parcourir reste encore long. Nous avons encore des cas de malnutrition, nous enregistrons encore des sans-abris, des maladies opportunistes ; l’eau potable qui fait défaut dans certains coins, des carences dans le domaine éducatif et de santé, etc. Malgré les améliorations des cadres de l’Etat dans la conduite des activités et dans le système de financement des activités économiques, il nous semble que les résultats ne sont pas encore palpables. Remarquons également que malgré les financements des projets de développement par les bailleurs de fonds, les indicateurs du progrès sont encore au rouge. Cela nous conduit à nous poser des questions: Est-ce que tous ces apports sont réellement bien gérés et servent l’objectif commun ?

 

⮚ Excellences

⮚ Mesdames et

⮚ Messieurs,

 

  1. La situation du Burundi n’est pas encore désespérée, je ne voudrais pas alors qu’on attende que les choses s’empirent, j’estime que ce moment constitue une excellente opportunité qui nous est offerte pour redresser les choses. Le Burundi est comme un enfant bien portant, prêt à atteindre sa majorité. Il a besoin du soutien de sa famille, de son entourage, de ses amis et connaissances pour bien réussir son intégration dans la communauté sans être dépendant. C’est ce que nous voulons car nous avons beaucoup d’opportunités pour le développement intégral du Burundi.

 

  1. Certes le Burundi bénéficie de plusieurs appuis et interventions de ses partenaires techniques et financiers traditionnels et des ONG internationales, mais leur impact réel sur le développement socioéconomique du pays reste à prouver. A ce jour, nous sommes venus pour analyser ensemble sans faux fuyant et objectivement les lacunes que nous avons pour que notre capital déjà engagé dans le développement, soit bien orienté et bien géré au bénéfice du bien-être des citoyens burundais. Sinon ce serait une hypocrisie contre le peuple burundais, si un pays comme le Burundi reste encore classé sur la liste des pays les plus pauvres de la planète alors qu’il a bénéficié des aides au développement depuis des années. A ce jour, les financements disponibles, avoisinent déjà 2 Milliards USD. Que dirons-nous s,’il n’y a pas de changement dans la vie de la population l’année prochaine ?

 

  1. Le devoir nous incombe à tous, Gouvernement et partenaires, pour inverser la tendance. Et si, comme leaders, nous sommes responsables ou complices de cette marche sur place, le moment de la redevabilité est venu pour nous, face au peuple burundais qui, informé des fonds engagés chaque année, attendait que les conditions de leur vie s’améliorent significativement mais en vain. Pour être en concordance avec lui, nous devons changer notre manière de faire. Les choses doivent évoluer vers l’efficacité, l’efficience, la productivité et la durabilité des projets que nous finançons. Financer ce qui ne produit pas c’est comme un « contrat-restaurant » : on te sert et tu manges ; tu paies et tu pars alors que le ventre va réclamer encore le financement d’un autre repas. Pour le développement durable, on ne devrait pas financer deux fois la même chose.

 

⮚ Excellences,

⮚ Mesdames, Messieurs,

⮚ Chers Partenaires,

 

  1. Les Burundais ont compris notre démarche: TOUS ENSEMBLE, NOUS POUVONS accélérer notre développement et inscrire le Burundi sur la liste des pays émergents et à une allure remarquable. Les Burundais ont compris que nous devons assurer la sécurité alimentaire et avoir des revenus pour subvenir à nos besoins. C’est pour cela que toutes les forces vives de la nation burundaise, les acteurs nationaux étatiques et non-étatiques, ceux de l’intérieur comme ceux de la Diaspora, se mobilisent pour relever les défis liés à la pauvreté qui jusqu’ici s’oppose et s’impose comme un frein à la croissance économique.

 

  1. Dans ce cadre, le récent Forum National sur le Développement du Burundi dont l’objectif était de faire une analyse critique et mener des réflexions sur les voies et moyens de faire du Burundi un Pays émergent d’ici 2040, a vu la participation des milliers de burundais, intellectuels, vivant au Burundi ou à l’étranger et les recommandations qui en sont issu feront objet du plan d’action gouvernementale que nous sommes en train d’élaborer.

 

  1. A l’issue de ses assises, il nous est apparu que la mauvaise gestion de l’aide au développement constitue un handicap grave et notre rencontre aujourd’hui nous offre l’opportunité d’arrêter des stratégies pour que l’aide au développement soit considérée comme un booster du développement que le Gouvernement, à travers vous les partenaires, met au service du bien-être de la population.

 

  1. Nous sommes unanimes que dans notre pays, il y a beaucoup de forces variées, beaucoup d’intervenants en matière de développement et beaucoup de moyens qui entrent au pays, mais très peu de réalisations concrètes. Nous sommes rassemblés aujourd’hui pour trouver une solution définitive au problème de l’inefficacité des aides car le peuple burundais, dans sa maturité démocratique, exige de plus en plus de résultats concrets. Il y a donc urgence que tous les acteurs soient mis à contribution et que toutes les actions soient coordonnées et harmonisées.

 

  1. Nous aimerions que cette Mini-Table-Ronde contribue à améliorer l’efficacité des aides, surtout les financements existants, et la performance des projets de développement existants et futurs, appuyés par les Partenaires techniques et financiers. Nous devons tout faire pour que des fonds ne tombent plus jamais en annulation à cause de l’incompétence, de la mauvaise volonté et de la corruption de certains. Analysons ensemble comment améliorer l’affectation et la coordination de l’aide publique au développement pour qu’elle cadre plus avec les priorités du pays.

 

  1. De notre côté, nous voudrions que les plans d’actions annuels des Ministères soient harmonisés avec ceux des PTFs pour inclure les activités des projets financés par les PTFs dans leurs secteurs respectifs. Notre souhait est que, à la fin des travaux de cette Mini-Table-Ronde, un calendrier pour la mise en place d’une stratégie et d’un mécanisme visant la coordination et la mobilisation des Aides soient arrêtés pour que toute intervention entre dans le cadre du PND et soit cartographiée sur ses axes. Nous pourrons ainsi nous convenir sur le principe d’une éventuelle réorientation des appuis existants.

 

  1. Je saisis cette opportunité pour vous informer que nous venons de réformer le Bureau d’Etudes Stratégiques du Développement, organe de la Présidence, pour y intégrer une cellule chargée de la Coordination des Aides. Nous souhaitons aussi que soit créé dans un avenir proche un Cadre conjoint de haut niveau de Concertation entre Gouvernement et PTFs et des comités conjoints de suivi par axe du PND. Pour cela, nous aurons besoin de nous convenir sur un Plan d’Action Conjoint entre Gouvernement et Partenaires Techniques et Financiers pour la mise en oeuvre et la concrétisation des conclusions de cette Mini-Table-Ronde.

 

  1. Notre objectif est ambitieux mais il est réaliste et réalisable compte tenu des pas déjà franchis, les atouts déjà en présence et les opportunités que le Burundi présente. Si nous travaillons tous ensemble, avec la même détermination et la même vision, nous pouvons éradiquer la pauvreté au Burundi. « TOUS ENSEMBLE, TOUT EST POSSIBLE »

 

  1. En concluant, Excellences Mesdames et Messieurs, Nous sommes confiants que des partenariats mutuellement profitables sont possibles entre le Burundi et ses partenaires Techniques et Financiers. Agissant sur base du contexte actuel et nous fixant sur l’avenir, avec la mobilisation des forces vives de la nation, je reste convaincu que le Burundi peut sortir de la liste des pays les plus pauvres dans un proche avenir.

 

  1. Je voudrais, en terminant, réitérer mes remerciements à vous tous partenaires qui s’investissent jour et nuit aux côtés du peuple burundais. Je vous exhorte à préserver cette solidarité qui va renforcer l’amitié entre les peuples et rendre possible l’avènement d’un monde meilleur. Mon souhait est qu’à la fin de cette rencontre, on puisse nous convenir sur les mécanismes de suivi et d’évaluation de nos actions.

 

  1. C’est sur cette note pleine d’espoir que je voudrais vous inviter à participer activement avec un coeur ouvert à ce bon débat sur l’efficacité de l’aide publique au développement du Burundi, afin de sortir des recommandations utiles pour l’amélioration du cadre de coopération pour le développement du Burundi.

Vive la Coopération Internationale,

Je vous remercie.