Vers l’élimination de la contamination du VIH/SIDA

Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida à travers le programme national de lutte contre le Sida PNLS a organisé mardi 21 décembre 2021 en province de Ngozi, un atelier de mobilisation des leaders administratifs et communautaires sur la lutte contre le Sida, les hépatites virales et le Covid-19.

Dans son discours d’ouverture de cet atelier, l’assistant du ministre Onesphore Nzigirabarya a indiqué que l’objectif de cet atelier était de sensibiliser les administrateurs, les différents membres des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA et les leaders communautaires, pour contribuer à la lutte contre le SIDA. C’était aussi une occasion d’évaluer le pas déjà franchi dans la lutte afin d’atteindre l’objectif d’éliminer le VIH/SIDA d’ici 2030 au Burundi.

En matière de lutte contre le Sida, le Burundi se trouve dans la bonne voie mais quelques défis subsistent a souligné l’assistant du ministre ayant la santé publique et la lutte contre le Sida dans ses attributions.
Onesphore Nzigirabarya a cité le dépistage précoce des femmes enceintes qui n’est pas généralisé alors qu’il contribue énormément à la prévention de la contamination mère-enfant, mais aussi les cas de personnes vivant avec le VIH qui abandonnent le traitement.

Pour y faire face, Onesphore Nzigirabarya a indiqué que le ministère en charge de la lutte contre le Sida a mis en place un programme de regrouper les personnes vivant avec le VIH/SIDA au niveau des formations sanitaires afin que ces dernières contribuent au suivi de leur prise en charge et s’entraident mutuellement. Cela contribuera à la poursuite du traitement, permettra également la diminution de la charge virale chez ces personnes vivant avec le VIH/SIDA, ce qui va occasionner la diminution remarquable de la contamination au VIH, a souligné l’assistant du ministre.

A part la lutte contre le SIDA, l’autre objectif de cet atelier était de mobiliser les administratifs et les agents de santé communautaires à sensibiliser la population pour éliminer les hépatites virales surtout l’hépatite B et l’hépatite C sans oublier la sensibilisation à la prévention contre la pandémie de Covid-19.

Au cours des exposés thématiques, le conférencier a signalé que 100 personnes qui donnent le sang au centre national de transfusion sanguine, 2,6% ont l’hépatite B tandis que 4,4% pour les 100 personnes souffrent de l’hépatite C.
Au niveau national, les chiffres montrent que 5 à 10% de la population souffrent de l’hépatite B et 10% de la population ont l’hépatite C. Contrairement au VIH/SIDA, l’assistant du ministre Onesphore Nzigirabarya a indiqué que malgré la cherté des médicaments, les hépatites sont curables.

Rappelant que l’avenir sans hépatite est possible, l’assistant du ministre a demandé un effort collectif pour gagner le pari.

 
Par BIGIRIMANA Raphaël