REGARDEZ comment @FrancineNiyons4 a obtenu ce soir l'or à #Birmingham, plaçant le #Burundi en tête du podium des 800m aux @WICBham2018 pic.twitter.com/lO0dkc28RM
— Ikiriho (@Ikiriho) 4 mars 2018
Elle l’a fait comme attendu, Francine Niyonsaba, « l’étoile filante » venue de l’Est Burundi a hissé le drapeau national sur le toit du monde; le Burundi cité dans le bon sens par tous les médias du monde !
Vive le sport qui égalise le monde, les performances sportives n’appartiennent à personne. En effet, l’on vu allègrement le drapeau du Burundi hissé plus haut que les autres. Il était entre les drapeaux américain et britannique, notez bien , lors de la remise des médailles; l’hymne national du Burundi joué aux yeux du monde !
C’est un » bis repetita » si j’ emprunte le terme du poète latin Horace. C’est vouloir dire que Francine Niyonsaba notre « auréole nationale » s’était déjà illustré au dernier championnat du monde en salle aux USA à Portland remportant également une médaille d’or. Elle a ainsi défendu victorieusement son titre, n’en déplaise au journaliste francais du journal « Libération » qui n’avait trouvé rien de bon avec les médailles récoltées au 800 m par les athlètes africaines dont Francine Niyonsaba débordant de santé. Elle vient d’ épingler à son coud sa deuxième médaille d’or dans un championat du monde.
Pour Francine, l’équation est toute simple. Voulez-vous une médaille mondiale, il faut s’entraîner durement et courir plus vite que les célèbres kenyanes et éthiopiennes sans oublier les américaines de nos jours brillantes sur cette distance. C’est ainsi qu’aux USA, voici deux ans, le danger pour elle pouvait venir soit de Nyambui la kenyane soit de l’américaine Wilson ex championnes du monde junior que Francine avait tour à tour écarté au sprint final.
A Birmingham, l’américaine Wilson était encore présente. Ma foi ce n’est pas pour n’avoir pas essayé battre Francine même si elle a été ramené à sa juste place, la seconde position. La couse démarre sur des bonnes bases,l’américaine Wilson, l’éthiopienne Alemu ainsi que la britannique Oskan se disputant les devants. IL a ainsi fallut un round d’observation pour que Francine ne déploie sa foulée rasante de l’Est Burundi qui laissait pantoises toutes ses concurrentes, réalisant en même temps la meilleure performance de l’année (1′ 58″ 31) devant l’ américaine et la britannique.
La victoire de Francine mets encore du « baume » au coeur de la jeunesse burundaise qui s’identifie à elle. C’est aussi la joie pour sa famille sans oublier Vénuste Niyongabo notre unique médaille d’or olympique attaché actuel au NIKE et qui a déniché un sponsor de l’athlète aux USA.
Vénuste Niyongabo est attendu le mois prochain à l’université de Göteborg (faculté des sports et santé) ville où il obtenu une médaille dans un championnt du monde en 1995. C’est un rendez- vous que nous lui avons cherché afin de parler de la vie après la haute compétition: »La reconversion d’un athlète africain médaillé olympique dans la vie courante ».
C’est une intervention importante dans la mesure où cela nous permettra de négocier cette faculte, qu’elle apporte son édifice pour la détection des jeunes athlètes doués au Burundi.
Louis Ruzoviyo à Stockholm