M. Djossa, qui s’exprimait en marge des travaux de formation sur la nutrition au Burundi organisés par le ministère burundais de la Santé Publique avec l’appui du PAM, a précisé que la grande satisfaction d’aujourd’hui est l’existence d’une prise de conscience aigue au plan national en ce qui concerne la gravité du problème de malnutrition ou d’insécurité alimentaire au Burundi.
M. Djossa s’est dit « satisfait des efforts qui sont faits aussi bien par le gouvernement que par les partenaires ».
« Evidemment nous comptons sur les médias pour relayer des messages mobilisant les communautés populaires à prendre conscience sur ce qu’il faut manger, ce qu’il ne faut pas manger et quand, pour que le taux de malnutrition continue à afficher une courbe descendante au Burundi », a-t-il dit.
M. Djossa a rappelé que selon une Etude Démographique et de Santé (EDS) dont la collecte des données remontait à 2008, le taux moyen de malnutrition chronique chez les enfants burundais de moins de 5 ans était évalué à 58%. En mai dernier, de nouvelles études menées montrent que ce taux est tombé à 48%, a-t-il affirmé.
Cependant, a souligné M. Djossa, le taux reste élevé dans certaines provinces, ce qui nécessite des actions vigoureuses.
« Ce que nous pouvons saluer, c’est que les autorités burundaises soient en train de s’attaquer à ce problème. Cependant, nous n’avons pas l’intention de dire que comme le taux était élevé et qu’il soit en train de baisser, qu’il faut baisser les bras », a- t-il relevé.
Le représentant du PAM a indiqué qu’il faut maintenir le cap sur la mise en oeuvre effective des recommandations émises par le premier forum national sur la sécurité alimentaire et la nutrition de décembre 2011 à Bujumbura.