Le Président de la République lui a en effet confié qu’après la guerre civile, le gouvernement a dû instaurer plusieurs mécanismes notamment la CVR, la CNDH, l’institution de l’Ombudsman, la CNTB, l’Observatoire National de Lutte contre les Crimes pour assurer la justice transitionnelle. Il a par ailleurs indiqué que des réformes ont été faites dans le secteur de la justice afin d’assainir ce secteur et rétablir un état de droit.
« Maintenant tous les citoyens ont confiance dans les institutions étatiques », a-t-il souligné précisant également que l’égalité des genres est une réalité au Burundi au regard du pourcentage des femmes qui occupent différents postes de responsabilité.
« Le Burundi reste un pays non aligné qui met en avant la résolution pacifique des conflits », a déclaré le Chef de l’Etat Burundais s’exprimant sur la position du Burundi face au conflit Russo-Ukrainien avant de rappeler que le Burundi est un pays qui a été secoué par la guerre et que toute l’énergie possible est à présent consacrée à sa reconstruction.
Par rapport à l’autorisation ou non du gouvernement du Burundi au travail du « Rapporteur Spécial » de la Commission des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, le Chef de l’Etat a plutôt appelé les Nations Unis à s’asseoir ensemble avec le gouvernement du Burundi pour « travailler sur des bases jugées objectives et mettre en place un mécanisme de consensus ».
Le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a aussi reçu en audience Mr Sghair Ould M’Bareck, Représentant de l’Union Africaine pour la Région des Grands Lacs et Chef de Bureau de Liaison de l’Union Africaine au Burundi qui était venu lui présenter ses lettres de créance. Il a affirmé son engagement à accompagner et soutenir le gouvernement quant au renforcement de la stabilité et le développement socio-économique du Burundi.
Le Président Ndayishimiye a également accordé une audience au Directeur Général de l’entreprise « Avnon Academy Group » d’origine Israélienne qui est venu explorer les opportunités d’investissements au Burundi particulièrement dans le secteur agro-pastoral.
Il lui a signifié que le Burundi est ouvert à tout investissement visant à améliorer les conditions de vie des citoyens.
La Présidence