Cette réunion concernait essentiellement le rapport de six pays africains qui ont connus des changements constitutionnels à savoir le Royaume de Lesotho, la Sierra Leone, la République des Comores, la République du Soudan, la République de Guinée et la République du Tchad.
Lors de cette réunion, le Chef de l’Etat burundais a guidé l’analyse du rapport qui a été fait à l’endroit de la République de Guinée qui a connu des changements constitutionnels à maintes reprises.
Le Président de la République est revenu sur l’une des causes qui entraine les changements constitutionnels dans la plupart des pays africains, à savoir la pauvreté. Il a expliqué que dans l’esprit de plusieurs africains, l’accès au pouvoir est synonyme à l’accès aux richesse, et qu’on trouve que les biens publics deviennent les biens d’un certain groupe et sont partagés au détriment du peuple.
Il a fait remarquer que cette pratique crée des mécontentements et une méfiance entre les gouvernés et les gouvernants, ce qui entraîne ces changements constitutionnels.
Le Chef de l’Etat a partagé l’expérience du Burundi en ce qui est de faire asseoir la bonne gouvernance et a recommandé aux pays qui participaient à la réunion de renforcer le système judiciaire et le dialogue social inclusif afin que la gouvernance soit concentrée et vise le bien-être de la population, sans discrimination.