Face aux révélations du ministre Ndikumana, unir nos forces pour un Burundi plus fort

En apprenant les révélations du ministre des Finances Alain Ndikumana sur les dysfonctionnements et détournements au sein de l’ANAGESSA et de la FOMI, beaucoup de Burundais ont légitimement exprimé leur indignation et leur inquiétude. Ces entreprises, censées servir l’intérêt public, ont été mises en cause pour une gestion opaque de ressources vitales. Au-delà des chiffres et des accusations, ces éléments soulignent une réalité profonde : la fragilité de nos institutions et la nécessité d’une gouvernance transparente.

Pourtant, face à cette situation, il est crucial de ne pas céder à la division ou à la colère. La tentation est grande de pointer du doigt et de se laisser emporter par l’émotion, mais le Burundi a plus que jamais besoin d’unité et de sang-froid. Les faits révélés exigent des enquêtes sérieuses et des sanctions exemplaires, mais celles-ci doivent se faire dans le respect des procédures et des instances compétentes.

Loin d’amplifier les tensions, ces révélations doivent être l’occasion de renforcer notre cohésion nationale. Il appartient à chacun d’entre nous de rester vigilant, de soutenir les efforts de transparence et d’exiger des comptes, tout en faisant confiance aux autorités pour faire leur travail. Notre pays a entamé de profondes réformes pour se hisser vers la Vision 2040–2060 ; ces incidents ne doivent pas détourner notre attention de cet objectif commun.

Enfin, rappelons que l’unité fait notre force. En dénonçant la corruption sans compromettre la paix sociale, en demandant des comptes sans sombrer dans la vindicte, nous contribuons à construire un Burundi plus juste. Réformons ce qui doit l’être, défendons nos institutions, et restons solidaires. Ensemble, nous pouvons surmonter ces épreuves et bâtir une société où les ressources de l’État profitent réellement à tous.

Par Bazikwankana Edmond