Le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage (Mineagrie) a signé deux conventions de partenariat public-privé avec le Fida (Fonds international de développement agricole) par l’intermédiaire des projets qu’il finance. Les projets financés sont d’un montant de plus 1 669 000 000 FBu.
Le ministre de l’Environnement, Deo Guide Rurema, a fait savoir que la première convention concerne la multiplication des étangs piscicoles dans tout le pays. C’est une convention signée entre l’association piscicole chef de fil Adeca et les projets financés par le Fida qui ont travaillé avec celle-ci. Selon M. Rurema, sa mise en œuvre va coûter plus de 1 220 000 000 FBu. La pisciculture va générer les dividendes importantes non seulement au point de vue consommation pour les couches les plus démunies de la population mais aussi un renforcement de la lutte contre le chômage. M. Rurema a indiqué que la deuxième convention signée entre l’association Caritas Burundi et Paiva-B (Projet d’appui à l’intensification et à la valorisation agricoles du Burundi) financé par le Fida. Son exécution coûtera plus de 449 000 000 FBu. Elle a pour objet d’améliorer la sécurité alimentaire dans les ménages du monde rural et de protéger l’environnement dans la province de Gitega. Dans le but de la pérennisation des acquis des projets déjà retirés, a-t-il dit, différentes coopératives vont continuer à élargir les activités qui ont été menées.Le représentant de Fida au Burundi, Kadari Ghachen a laissé entendre que les projets financés par le Fida au Burundi sont sous la tutelle du Mineagrie. Le Fida apporte des appuis financiers et techniques lorsque les circonstances l’exigent. Selon M. Ghachen, cette mise en œuvre par le Mineagrie pour tous les projets financés par les bailleurs fait l’objet d’une attention particulière. M. Ghachen a fait savoir que la pérennisation des activités est une chose importante qui doit commencer dès le démarrage des projets. Cette pérennisation est une préoccupation à la fois du gouvernement et des partenaires techniques et financiers. C’est dans ce sens qu’il a apporté une précision sur le sens du partenariat public-privé. Le public représente, selon lui, l’administration centrale ; tandis que le privé représente toutes les organisations relevant du secteur privé ou semi-privé.Cette dynamique va permettre de créer, lorsque le projet se termine, une dynamique d’appropriation par les bénéficiaires accompagnés par les organismes à la fois publics et privés.
Ezéchiel Misigaro
Publications de Presse Burundaise