L’avion qui ramenait des Etats-Unis d’Amérique, le chef de l’Etat burundais et son épouse, Leurs Excellences Pierre et Denise Nkurunziza a atterri à l’aéroport international de Bujumbura à 10 heures 41 minutes. Après les honneurs militaires et le passage en revue des troupes, le numéro un de l’exécutif a répondu aux questions de la presse.
Parti au pays de l’Oncle Sam sur l’invitation de son homologue Américain Barack Obama où, il a participé au premier sommet Amérique-Afrique, Son Excellence Pierre Nkurunziza parle de trois grands thèmes qui étaient au cœur des échanges lors de ces assises historiques, car, ce sommet est le premier de ce genre. Il y’a entre autres le pas déjà franchi par l’Afrique en développement, la situation sécuritaire qui prévaut en Afrique et l’analyse de la façon dont les Etats Unis pourront investir en Afrique pour développer les pays africains sous développés, ainsi que l’amélioration du climat des affaires.
Ce sommet qui a réuni plus de 40 chefs d’Etat et de gouvernements africains a débouché sur un accord d’assistance à hauteur de plus de 30 milliards de dollars américains destinés au développement continent noir, et pour le Burundi, pays qui a été classé premier pays contributeur dans le maintien de la paix et la sécurité en Afrique. Cependant, le renforcement des capacités de ses forces de défense et de sécurité et l’acquisition des équipements nécessaires pour accomplir cette noble mission laissent toujours à désirer. Chose promise lors de l’ entrevue entre le président Burundais et le secrétaire d’Etat Américain John Kerry.
Ce n’est pas la seule promesse faite ce jour-là, puisque les rapports du Fond Monétaire International (FMI) et celui de la Banque Mondiale, les deux attestent que le Burundi d’aujourd’hui, n’est pas celui d’hier. Il a enregistré des progrès très remarquables, et donc, mérite d’être accompagné dans la voie du développement. Nul n’ignore que la coupure incessante du courant électrique constitue un défi, qui vexe constamment les Burundais en général et les petits operateurs économiques en particulier, surtout les vendeurs de produits périssables à la suite de mauvaises conditions de conservation.
Le président Pierre Nkurunziza tranquillise et annonce devant les micros et cameras de la presse locale qu’une formule symbole d’un adieu au délestage a été trouvée. Grace au programme « Africa Power » et par le biais de la compagnie « General Electric », les Burundais s’apprêtent à dire au revoir au délestage. Une fois de plus, le chef de l’Etat Burundais a exalté les vertus de s’atteler aux travaux communautaires de développement. Il a laissé entendre qu’en marge de ces travaux, il a été l’occasion de primer la première Dame du Burundi fondatrice de l’Association « Buntu » pour avoir construit trois écoles et ses actions humanitaires au profit des personnes vulnérables et des orphelins. Aussi, n’a-t-il pas également profité de cette opportunité pour rencontrer les chefs d’Etat de la Communauté des Pays de l‘Afrique de l’Est (EAC) en sigle, pour échanger sur la santé de cette grande famille.
Il n’est pas superflu de signaler que les grands axes menant à la capitale notamment la route nationale numéro 1, communément appelée route Muramvya ou corridor nord qui relie le Burundi a ses voisins du Nord et l’Est, celle menant à l’ouest ou route Gatumba et à plus forte raison celle menant à l’aéroport international de Bujumbura étaient devenues en quelque sorte des salles de spectacle où, l’on chante et danse. Les gens criaient à tue-tête : « Mama Deniza Nkurunza shimirwa urabikwiye mukozi aduteye iteka munyembabazi, etc.. » Ce qui se traduit en français : « Maman Denise Nkurunziza, mère de charité ce trophée vous a été décerné à juste titre. Vous le méritez.
Vous faites l’honneur au Peuple Burundais » . Et cela, dans un concert de klaxons des cyclistes, des motards et des automobilistes que même les agents de l’ordre ont eu du fil à retordre pour contenir la foule folle de joie, afin qu’elle laisse le passage aux conducteurs de véhicules et autres engins en circulation.