Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU chargé des opérations dans l’Est de la RDC, Abdallah Wafy, a affirmé mercredi 3 décembre que les camps de transit des ex-FDLR de Kanyabayonga (Nord-Kivu) et Walungu (Sud-Kivu) n’abritent plus d’ex-combattants. Ceux qui y étaient été regroupés ainsi que leurs dépendants ont été transférés à Kisangani. Au total, ce sont près de six cents ex-combattants et dépendants FDLR qui ont quitté Kanyabayonga et Walungu pour le chef-lieu de la Province Orientale.
«A l’heure où je vous parle, […] le camp de Walungu et celui de Kanyabayonga sont totalement vidés de leurs éléments FDLR. C’est-à-dire et les combattants et leur dépendants –femmes et enfants – qui sont à l’heure où je vous parle dans le camp général Bahuma à Kisangani », a déclaré Abdallah Wafy au cours de la conférence de presse des Nations unies à Kinshasa.
Le chef adjoint de la Monusco a annoncé une réunion où sera discutée la suite de l’opération de désarmement de ces ex-rebelles.
« Nous allons dès demain le 4 [décembre] avoir une réunion avec les responsables des FDLR pour mettre en place la suite de l’opération de désarmement », a-t-il indiqué.
Abdallah Wafy a affirmé que la Monusco espérait que ce processus de désarmement prenne fin avant le 2 janvier.
C’est le 2 janvier 2015 qu’expire le délai de 6 mois accordé par la Communauté des Etats de l’Afrique australe (SADC) et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) aux FDLR pour se rendre. Dépassé ce délai, la traque de ces rebelles devrait commencer.