APA-Bujumbura- (Burundi) –
Au total 1421 nouveaux cas d’infection aux papillona virus, responsable du cancer du col de l’utérus chez la femme, sont diagnostiqués chaque année au Burundi, selon le Dr Zacharie Ndizeye, professeur à la faculté de médecine du Burundi lors de la présentation mardi de son étude sur ce virus.
Chaque année également 1080 burundaises meurent de ce cancer qui est le premier cancer féminin au Burundi et le quatrième au niveau mondial, d’après Dr Ndizeye.
Il a déploré le fait que le Burundi ne dispose pas encore de stratégie de lutte contre cette maladie. Cependant, Il est prévu, d’ après lui, que le Burundi reçoive un soutien de GAVI (Alliance mondiale pour les Vaccins et l’immunisation) pour démarrer un projet de démonstration de vaccination anti- HPV5 (Virus Papillone Humain).
Son étude est d’analyser, selon ses propos, les possibilités de réussite de la vaccination anti-HPV comme stratégie de lutte contre le cancer du col dans un contexte d’absence de programme de dépistage et de traitement des lésions cervicales précancéreuses.
Il est plus pertinent de mettre en place une stratégie de dépistage et traitement des lésions précancéreuses qui permettra la prise en charge des milliers de femmes non éligibles pour la vaccination et déjà à risque de développer le cancer du col et puis compléter cette stratégie par la vaccination, a-t-il dit.
La seule vaccination anti-HPV comme stratégie de lutte contre le cancer du col au Burundi n’allégera pas le fardeau dû au cancer du col en moins de trois décennies, a-t-il dit, estimant que le gouvernement devrait mettre en place des mécanismes pour assurer le financement de cette politique de lutte contre le cancer du col qui est une maladie évitable.
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