Un message: respecter la constitution et les accords d’Arusha. Mais que personne ne fasse recours à la violence pour infliger au peuple burundais ce qu’il ne peut pas obtenir par les urnes.
Samanta Power a animé un point de presse privé pour rappeler l’attachement des USA aux accords d’Arusha seulement. Et quand un journaliste lui a demandé si son avis était celui du Conseil de Sécurité de l’ONU, elle a répondu qu’elle ne pouvait pas parler pour l’ONU mais que c’était pour rappeler la position des USA mais qui peut évoluer vue la richesse des débats libres et contradictoires qui ont eu lieu à Bujumbura!
On note que lors de la rencontre avec le Président NKURUNZIZA, Samanta Power a salué les réalisations de Nkurunziza comme un leader politique qui a ramené la paix et l’espoir de vivre ensemble dans les différences des Burundais. Elle a comparé Nkurunziza au président Georges Washington!
Il faut dire que ceux qui comparaient la visite du conseil de sécurité au Burundi à la visite du Général Mayele au président Mobutu pour lui dire de fuir, ils ont eu tout faux. Le conseil de sécurité s’est montré conciliant, a noté que la question du mandat divise mais que c’est aux organes chargés d’interpréter la constitution de trancher si nécessaire. On ne peut pas dire que c’est un chèque en blanc pour Nkurunziza de se représenter, mais le monde va bientôt comprendre le jeu malsain de ceux qui ont peur de perdre les élections. Parlons plutôt des programmes et des réformes à initier pour que les Burundais sortent du piège de la pauvreté. Un nouveau mandat pour Nkurunziza, et si c’était au peuple de trancher et à l’intéressé de nous dire pour quoi faire?