Le président congolais a demandé le soutien des pays de la région afin d’éradiquer les groupes armés, samedi 17 août, à l’occasion du 39e sommet de la SADC qui se tient à Dar es Salaam.
L’idée n’est pas nouvelle. En avril dernier, en voyage aux États-Unis, Félix Tshisekedi avait déjà appelé ses voisins à lutter contre le terrorisme. Samedi, il est allé plus loin. Le chef de l’État a appelé les pays d’Afrique australe à « la solidarité » pour venir à bout des mouvements armés.
« La partie est de mon pays est en proie à une insécurité persistante causée par les groupes armés d’origine internes et externes. Je voudrais ici solliciter un peu, en vertu de la charte de notre organisation, votre solidarité envers mon pays et son peuple pour qu’à l’issue de cette session, à l’instar de la brigade spéciale qui opère sous le commandement de la Monusco et qui avait mis en déroute le M23, prendre la ferme résolution de renforcer les forces armées de la République démocratique du Congo afin d’en finir définitivement avec tous ces mouvements qui sèment la mort et la désolation au sein de nos populations, a exhorté le président Tshisekedi. Je propose de créer, à l’image de la coalition mondiale contre le terrorisme, une coalition régionale pour éradiquer ce fléau. »
Les ADF en ligne de mire
Sont visés pour la RDC les ADF. Ce groupe armé est accusé d’avoir tué des milliers de civils ces cinq dernières années dans le nord-est du pays tout près du voisin ougandais.
Mais se mettre d’accord sur qui sont les terroristes à combattre risque de ne pas être évident pour les pays de la région alors qu’ils s’accusent régulièrement d’entretenir ou de protéger des groupes armés qui menacent leurs voisins.
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RFI