Alain Nyamitwe et Bert Koenders, ministre des Affaire étrangères des Pays-Bas
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Le président du Sénat burundais, Révérien Ndikuriyo, a reçu mercredi un émissaire du gouvernement hollandais, venu annoncer la présidence assurée par les Pays-bas des prochaines négociations à Bruxelles sur les relations entre le Burundi et l’Union Européenne.

« Les Pays-Bas, en tant qu’ami du Burundi, aimeraient voir comment, de façon positive, arriver à une sortie des difficultés actuelles », a déclaré à la presse l’émissaire néerlandais, Benegt Van Loodrecht, au sortir de l’audience.

Il a indiqué qu’au cours de cette audience, les deux parties ont parlé effectivement de ces difficultés et des relations qui existent entre le Burundi et son pays, notamment pour voir comment ces relations puissent se maintenir car, a-t-il dit, « la situation actuelle influence les modalités de nos relations ».

La porte-parole du Président du Sénat, Mme Stella Budiriganya, a indiqué que M. Ndikuriyo a demandé à son hôte de plaider pour qu’il n’y ait pas application de sanctions contre le Burundi, et qu’on débloque plutôt les aides pour appuyer le programme de paix et de sécurité, pour appuyer l’opération de désarmement de la population civile qui détient les armes illégalement et pour donner un appui technique ou matériel à la Commission Nationale du Dialogue Inter-burundais.

Le président du Sénat burundais a informé l’envoyé Spécial des Pays-Bas que ce dialogue est effectivement inter-burundais, qu’il ne faut pas lui donner d’autres interprétations comme d’aucuns aiment le faire, a ajouté la porte-parole.

Source: Agence de presse Xinhua