C’est l’ironie de l’histoire, qui malheureusement ne fait pas beaucoup rire: à la commémoration de son génocide, l’Arménie a donné à Marguerite Barankitse, par les mains de l’acteur cinématographique Georges Clooney, le prix AREVA, d’un million de dollars. C’est comme si l’Arménie avait mis sur le podium la nièce du turc Al Pasha qui les a exterminés. En effet, malgré ses airs d’ange, Maggy est devenue disciple du Tutsi Hima Michel Micombero, qui a mis en acte le premier génocide connu sur le sol africain, contre les Hutu, au Burundi, en 1972. Le Prix Areva est une astuce cogitée par la Belgique et l’Occident pour financer le terrorisme en cours au Burundi. En définitive, cette enveloppe pourrait contenir le prix d’un autre génocide, celui que l’opposition radicale dont fait partie Maggy, continue à appeler de tous ses voeux. Acheter un génocide le jour où l’Arménie pleure ses morts ! L’Occident est génial et cynique.
Rappelons que les Arméniens ont subi le génocide de la part de la Turquie sous la conduite de Mehmet Taalat Al Pasha, en 1915, faisant 1,5 million de morts.
Un grand lobbying est en cours pour forcer Erdogan à accepter la responsabilité de son pays dans cette extermination du début du siècle dernier. Il est appelé le premier génocide du 20è siècle parce qu’avant il y a eu le génocide des amérindiens par les européens depuis le 16° siècle (mais ils ne le reconnaîtront jamais). Après celui des arméniens suivra celui des juifs par Hitler. En Afrique, le premier génocide fut planifié et exécuté au Burundi par le Tutsi Hima Michel Micombero et son gouvernement en 1972. Il visait l’ethnie Hutu. En quatre mois furent exterminés tous ceux qui savaient lire, de relève en passant par les catéchistes, prêtes, enseignants, professeurs, etc. En tout, un demi million de personnes.
Marguerite Barankitse, après s’être mimétisée dans un semblant de vie religieuse quand elle était pauvre, a profité des massacres de 1993 pour émerger en se transformant en une « humanitaire ». Samantha Power a tweeté que Marguerite a risqué sa vie en sauvant les Hutu en 1993. Archifaux. Maggy elle-même déclare dans son livre « Mère de 10.000 enfants « (une exagération !) que parmi ceux qui ont commis l’hécatombe à l’Evêché de Ruyigi en octobre 1993, il y avait sa propre parenté. Ils ne l’auraient jamais tuée. En plus, Maggy n’a sauvé aucun adulte, ni les étudiantes, ni les soeurs ni les prêtres qui ont été barbarement massacrés à l’intérieur de l’Evêché où ils s’étaient réfugiés. Elle a seulement ramassé quelques enfants après le forfait, sûrement par remords. Elle les a utilisés pour construire son business. Ce travail lui a donné la visibilité, surtout qu’elle était la gouvernante de l’Evêque de Ruyigi, et les aides ont commencé à affluer. A peine elle a compris que la machine à sous s’était mise en mouvement, sa vraie identité est venue à la lumière. Elle s’est détachée du diocèse pour créer une ONG propre. Elle parcourt l’Europe, toujours en se présentant, non comme burundaise, mais comme tutsi (les vidéos des rencontres en sont témoins). Elle développe l’ethnocentrisme au lieu du nationalisme à l’instar du capitaine Michel Micombero.
Il n’est donc pas étonnant qu’en avril 2015, notre « religieuse » et « humanitaire se retrouve à BUJUMBURA la capitale, en première ligne, aux côtés des jeunes manifestants drogués, qui commencent à brûler des jeunes Hutu, à incendier leurs véhicules et leurs maisons, comme cela était arrivé en 1972 et en 1993. Elle se positionne en plein cœur du tourbillon, comme nourrice et appui moral et idéologique de ces milices. Il est très probable qu’elle ait financé aussi le coup d’Etat manqué du 13 mai 2015, parce qu’elle disposait de beaucoup d’argent, et elle s’était engagée à fond. Après l’échec du coup, les jeunes ont été armés pour commencer une guérilla urbaine qui dure jusque maintenant. A entendre les discours guerriers qu’elle prononce dans les télévisions du monde (Canada, Belgique, France), il n’y a aucun doute que l’argent qu’elle récolte serve à acheter les tonnes d’armes (dont certaines ont été saisies par la police) et qui continuent à moissonner des centaines de vies à Bujumbura et dans les montagnes.
Maggy finira par devenir la mère de 10.000 tombes.