Le conseil national de la communication (CNC) a organisé vendredi 10 juillet 2020 à l’endroit des portes-paroles des partis politiques, ceux des institutions, des responsables des médias et des associations des medias, une rencontre de haut niveau sous le thème : « le rôle des médias en période postélectorale ».
Lors de l’ouverture de la rencontre, le président du CNC, Nestor Bankumukunzi a indiqué que le CNC a lancé depuis 3 ans une croisade pour la réussite des élections de 2020 avec les différentes formations à tous les intervenants Aux journalistes le CNC leur demandait de travailler dans le strict respect de la loi et les textes régissant le métier. Le respect de ces principes a conduit à la réussite, du triple scrutin du 20 mai 2020, ce qui a montré que les journalistes ont travaille d’une facon professionnelle et responsable, a renchérit Nestor Bankumukunzi.
Il demande pour le moment aux journalistes de se focaliser sur les programmes que les partis politiques ont promis à la population et sa mise en œuvre et surtout de vulgariser le contenu du plan national de développement PND.
Pour les radios communautaires, Nestor Bankumukunzi leur exhorte de cesser d’être généralistes, d’inculquer à la population qui fait face à la pauvreté les points contenus dans le PND en vue d’en tirer profit surtout que le Burundi tend à la régionalisation agricole, donc par conséquent au développement intégral du pays.
Pour les radios de Rumonge, les radios communautaires doivent parler de la perche et de l’huile de palme, ceux de la plaine de parler de la riziculture et celles du nord de la caféiculture.
Dans sa présentation sur le rôle de medias en période postélectorale, Jérôme Nsabiyabandi demande aux journalistes d’aider les nouvelles institutions à mieux gérer la victoire et la défaite en fournissant des informations humanisant les autres tout en barrant passage à tout appel à la violence et à l’exclusion.
Les médias doivent créer un débat constructif entre les 2 camps, encourager la tolérance et la flexibilité, réduire les prises de position et surtout d’être les « chiens de garde » (les gardiens) contre la mauvaise gouvernance de la chose publique, a –t-il souligné.
Ils doivent diffuser des programmes de recevabilité des élus, de l’éducation citoyenne, d’inclusion et de promotion des modèles positifs et d’excellence, a conclu Jérôme Nsabiyabandi.
Par NDARIBAZE Jean Marie