Le secrétaire permanent au ministère ayant les finances dans ces attributions Ndabahariye Marie Salomé a indiqué que pour l’exécution budgétaire les taux d’exécution ne sont pas très satisfaisants suite à la réorganisation du gouvernement responsable et laborieux. Il y a eu des ministères qui ont été fusionnés, des départements affectés ailleurs dans d’autres ministères.
Ndabahariye Marie Salomé a fait savoir que le ministère devrait attendre un test réglementaire qui pourrait permettre d’engager les budgets suivant la nouvelle organisation.
Elle a indiqué que l’engagement budgétaire accuse un retard pour plusieurs raisons. Comme exemple, elle a cité celui des biens et services qui est à un taux de 121%. Ndabahariye Marie Salomé a expliqué que cela provient de certaines institutions de souveraineté qui ont beaucoup de dépenses qui doivent être payées, du transfert des fonds et subsides à un taux de 50% et un taux d’exécution de 20% au niveau du budget investissement.
Au cours des échanges et débats par différents représentants des ministères, la question qui a suscité beaucoup de polémique était celle de référentiel des prix pour les marchés publics. Le secrétaire permanent au ministère a précisé que ces prix sont des devis confidentiels discutables.
A la question de savoir où on en est avec le projet de politique salariale, l’harmonisation des salaires, le secrétaire permanent au ministère des finances a indiqué qu’une commission qui est chargée de gérer ça est à l’oeuvre. Elle a continué en disant qu’il ne reste que 4 points sur lesquels tous les intervenants devraient se mettre d’accord pour finaliser cette politique salariale.