Le gouvernement de la République du Burundi a condamné lundi des présumés auteurs de l’assassinat du ministre de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme, Emmanuel Niyonkuru, assassinat survenu la nuit de samedi à dimanche à Bujumbura, la capitale burundaise.
« Le gouvernement du Burundi exprime sa vive indignation et condamne avec sa dernière énergie ces terroristes qu’ils soient de l’intérieur ou de l’étranger, ainsi que ceux qui les hébergent et leur accordent l’appui moral et financier », a déclaré dans un communiqué lu sur les ondes de la Radiotélévision nationale du Burundi Philippe Nzobonariba, secrétaire général et porte-parole du gouvernement.
Il a fait savoir que cet acte ignoble fait partie d’une série d’autres assassinats ciblés des hautes personnalités de l’Etat « par des criminels qui ont choisi le chemin du terrorisme comme signe de bravoure ».
Il a présenté ses condoléances les plus attristées et sa profonde compassion à la famille de l’illustre disparu et a demandé que des enquêtes urgentes soient diligentées pour identifier les auteurs de cet assassinat ainsi que leurs commanditaires afin que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur.
Emmanuel Niyonkuru a été assassiné vers 0H45 (22H45 GMT) alors qu’il venait d’arriver chez lui en compagnie d’une autre personne à bord de son véhicule.
Jusqu’aujourd’hui, la police indique que quatre personnes ont été appréhendées pour question d’enquête, à savoir cette personne avec laquelle il était, son domestique qui lui a ouvert le portail de la parcelle, un veilleur et le patron d’un bar restaurant où il avait séjourné avant de décider de rentrer.
Le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, a vite réagi après avoir appris cet ignoble assassinat d’un de ses ministres et a fait savoir dans son Twitter que « ce crime ne restera pas impuni ».
Emmanuel Niyonkuru avait été élu lors des dernières élections sénateur de la circonscription de la province de Muramvya au sein du parti au pouvoir CNDD-FDD (Conseil national pour la défense de la démocratie-Force de défense de la démocratie) avant d’être nommé dans le nouveau gouvernement du 24 août 2015.
French.china.org.cn | le 03-01-2017