Le gouvernement du Burundi et l’Union Européenne (UE) ont repris mardi à Bujumbura le dialogue politique tel que prévu par l’article 8 de l’Accord de Cotonou (Bénin) de 2000, a annoncé dans un communiqué de presse Mme Inès Sonia Niyubahwe, porte-parole du ministère burundais des Affaires Etrangères, à l’issue de la fin de ces travaux.
Dans ce dialogue présidé conjointement par les deux parties (burundaise et européenne), le gouvernement burundais était représenté par le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, Albert Shingiro, et la partie européenne par l’ambassadeur de l’UE au Burundi, Claude Bochu, accompagné par les ambassadeurs de l’Allemagne, de la Belgique, de la France et des Pays Bas.
“Les deux parties ont rappelé que le Burundi et les Etats membres de l’UE, sont des partenaires historiques soucieux de voir leurs liens d’amitié et de coopération se développer davantage dans un esprit de confiance et de respect mutuel pour le bénéfice de leurs peuples respectifs”, souligne le communiqué.
Les deux parties ont échangé en outre “sur les sujets d’intérêt commun et les engagements mutuels”, ajoute le communiqué.
La reprise du dialogue politique, insiste le communiqué, constitue “une priorité partagée” qui bénéficiera aux peuples burundais et européen.
Enfin, les deux parties se sont félicitées de “l’excellent climat constructif” qui a présidé à leurs échanges, et ont convenu de les poursuivre dans la perspective de déboucher sur des “résultats concrets”.
Signé le 23 juin 2000, l’Accord de Cotonou est un partenariat entre le groupe des 77 Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifiques (ACP) et l’UE. L’article 8 de cet Accord stipule que “les parties mènent, de façon régulière, un dialogue politique global, équilibré et approfondi conduisant à des engagements mutuels”.
Source Xinhua