L’Assemblée nationale a sorti, le vendredi 7 juillet 2017, un communiqué de presse dans lequel elle a exprimé sa satisfaction sur le travail réalisé par le Gouvernement dans les domaines des droits humains, justice, sécurité intérieure et coopération internationale. Mais, elle déplore qu’il y ait encore des organisations internationales qui veulent encore manipuler l’opinion en présentant des rapports biaisés sur base des mensonges. Le dit communiqué est signé par Alexis Badian Ndayihimbaze, porte-parole de l’Assemblée Nationale. Voici l’intégralité de ce communiqué :
« En guise d’analyse du rapport de l’organisation dénommée Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) qui a surgi avant la présentation des rapports annuel édition 2016 et semestriel janvier-juin 2017 de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) au Burundi précédés par les questions orales avec débats sur le dialogue inter burundais et différents rapports produits par les organismes internationaux sur le Burundi et sur la suite réservée à la plainte formulée par le gouvernement du Burundi contre le Rwanda, adressées à quatre ministres le 28 juin 2017, , l’Assemblée nationale du Burundi voudrait porter à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale ce qui suit :
L’Assemblée nationale est satisfaite du travail du Gouvernement dans les domaines des droits humains, justice, sécurité intérieure et coopération internationale tel que présenté par les 4 Ministres le 28 juin 2017 respectivement le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique ; le ministre des Relations extérieures et de la coopération Internationale ; le ministre de la Justice et garde des sceaux et celui des Droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre;
L’Assemblée nationale a écouté attentivement le rapport présenté le mercredi 5 juillet 2017 devant les honorables députés par la CNIDH sur l’évolution de la situation des droits de la personne humaine au Burundi où il est clair qu’il y a une tendance très positive de la situation des droits de l’Homme au Burundi ;
Cependant, l’Assemblée nationale déplore qu’il y ait encore des organisations internationales qui veulent encore manipuler l’opinion en présentant des rapports biaisés sur base des mensonges notamment le récent rapport de la FIDH, présentant le Burundi comme étant au bord du gouffre;
L’Assemblée nationale s’indigne contre ladite Organisation qui se permet de mettre en cause les lois votées par les honorables députés notamment celle régissant les ONG et celle réformant les Forces de défense nationale et de sécurité. Elle voudrait, à cet effet, rappeler l’opinion nationale et internationale que le vote de lois rentre dans ses attributions de bien servir et représenter le peuple qui l’a élue. Ainsi, les lois sont votées après mûres et riches analyses par les parlementaires. Toute loi est votée dans l’intérêt de promouvoir les droits de la personne humaine et cela va de la souveraineté du peuple burundais;
L’Assemblée nationale regrette que de tels rapports soient produits dans le seul but de continuer à ternir l’image du Burundi et soient commanditées par des forces exogènes agissant sous l’influence des acteurs en exil recherchés par la justice burundaise ;
L’Assemblée nationale rappelle qu’elle est soucieuse des questions des droits de la personne humaine et qu’elle les suit de près dans le but de préserver et de consolider les progrès accomplis depuis la mise en place d’un réel système démocratique de gouvernance politique dans le pays. Elle profite de l’occasion pour réaffirmer sa ferme volonté de servir de cadre où toutes les parties prenantes puissent s’exprimer sur la situation socioéconomique et politique du pays, et étudier toutes les voies en vue de la coexistence pacifique de toute la société burundaise ;
L’assemblée nationale voudrait en outre, remercier et féliciter le gouvernement du Burundi pour avoir mis en place des institutions et autres cadres de dialogue notamment la Commission Vérité Réconciliation (CVR), la Commission nationale de dialogue inter burundais (CNDI) et l’institution de l’Ombudsman qui contribuent beaucoup dans la consolidation de la paix au Burundi;
Quant à la révision de la Constitution, l’Assemblée nationale rappelle que cela ne devrait pas causer de polémiques car chaque pays souverain a le plein droit de réviser sa Constitution afin de l’ajuster aux réalités du moment. C’est le peuple burundais lui-même, qui a exprimé ce souhait lors du dialogue inter burundais de réviser quelques dispositions de la Constitution de la République du Burundi devenues obsolètes ;
L’assemblée nationale invite toutes personnes intéressées par les questions relatives aux droits de l’homme au Burundi de se ressourcer auprès de ses institutions reconnues par la loi burundaise ».
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