Le mandat d’arrêt contre le président démis de la Catalogne Carles Puigdemont est un dossier « pour les autorités judiciaires » espagnoles, a estimé vendredi la Commission européenne, au lendemain de l’arrestation de huit ministres catalans et du mandat d’arrêt émis contre Carles Puigdemont et quatre autres ministres catalans toujours en Belgique.
Invitée à s’exprimer sur la décision de la justice espagnole de poursuivre les membres du gouvernement catalan démis, et de les placer en détention préventive, la Commission s’est retranchée derrière son respect de l’ordre constitutionnel espagnol. Il s’agit d’un dossier « pour les autorités judiciaires », a estimé une porte-parole lors du briefing quotidien.
Depuis le début de la crise entre Madrid et le gouvernement indépendantiste de Catalogne, l’Union européenne a soigneusement évité de se mêler de la situation, déclarant qu’il s’agit d’un problème interne à l’Espagne et rejetant l’idée d’intervenir en tant que médiatrice dans le conflit. Elle a également condamné les violences qui ont émaillé le référendum sur l’indépendance, le 1er octobre dernier.
Belga