Cyclisme : la présidence de la République a pris les choses en main
« Le Tour du Congo a été une véritable expérience », selon Désiré Nsengiyumva, secrétaire général de la fédération dissoute par le ministre des Sports. La délégation burundaise des cyclistes s’est réjouie du trophée conquis pour sa 6ème PLACE au classement général du Tour international du Congo, du 18 juin au 26 juin.
Les cyclistes burundais ont commencé la compétition au Burundi AVANT d’aller au Congo, quand ils devaient aller prendre l’avion à Kanombe (Rwanda). « Nous avons quitté Bujumbura à vélo, nous avons passé la nuit à Ngozi, avant d’aller jusqu’à Kigali. Pour éviter que nous soyons arrêtés, comme ce fut le cas l’année passée », a déclaré Désiré Nsengiyumva. Et de déplorer le fait que le ministre des Sports veuille favoriser son club (Rayon cycle de Bujumbura) au point de vouloir le transformer en fédération.
Contacté, le secrétaire permanent du ministère des Sports, Cyriaque Niyihora, ne veut pas polémiquer. Il fait savoir que les cyclistes sont partis au Congo à l’insu du ministère des Sports. Pour illustrer les bonnes RELATIONS burundo-congolaises, la présidence de la République a envoyé cinq cyclistes pour prendre part à cette compétition.
Signalons que le coup d’envoi du Tour international du Congo a été donné, mercredi 18 juin, au centre-ville de Kolwezi au Katanga, à 300 kilomètres au Nord-Ouest de la ville de Lubumbashi.
90 athlètes de 15 nationalités, notamment de la BELGIQUE, du Burkina Faso, du Bénin, du Burundi, de la Côte d’Ivoire, de la France, de Madagascar, de l’Ouganda, du Sénégal, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Togo et du Rwanda étaient au rendez-vous.
Sur l’ensemble du tour, jusqu’à LEUR arrivée à Kinshasa, les coureurs ont parcouru environ 1.200 km et sillonné quatre provinces : Katanga, Kinshasa, Bas-Congo et Bandundu.