Le Premier ministre reçoit une délégation du FMI en mission de travail au Burundi
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Le Premier ministre Gervais Ndirakobuca a reçu en audience, jeudi 28 septembre 2023, une délégation du Fonds Monétaire International(FMI) dirigée par Dr MAME Astou Diouf, cheffe de mission FMI pour le Burundi. Leurs échanges ont porté sur un accord déjà conclu pour un programme facilité élargie de crédit du FMI sur 38 mois avec 200,2millions de Droits de Tirage Spéciaux(DTS) soit 271 millions US$.

Ce programme facilité élargie de crédit du FMI contribuera à amortir l’ajustement du Burundi et à soutenir le programme de réformes des autorités destiné à réduire les vulnérabilités liées à la dette publique, à recalibrer les politiques monétaires et de change afin de rétablir la viabilité extérieure, ainsi qu’à favoriser une croissance économique inclusive et la bonne gouvernance.

Ce programme du FMI va entériner le progrès constant des relations du FMI et le Burundi, durant 38 mois , la mission du FMI va mener des revues périodiques tous les six mois pour discuter avec les autorités burundaises du développement macroéconomique et aider à l’élaboration des politiques macroéconomiques pour aider le Burundi à booster son économie.

Selon la cheffe de mission FMI pour le Burundi Dr Mame Astou Diouf, ce programme inclut plusieurs dimensions dont la fiabilité de la dette car il est important qu’un pays ait de l’espace pour l’endettement en vue de financer ses projets d’investissement. L’autre dimension est de mettre en place des politiques qui vont aider à augmenter la disponibilité des devises à la fois à la Banque centrale et sur le marché privé, ce qui va aider les individus et les sociétés privées à avoir des devises pour faire des importations en vue de continuer leurs activités économiques.
L’autre aspect que les 2 personnalités ont abordé est la gouvernance, une des priorités du gouvernement, en offrant une assistance technique dans le renforcement des capacités visant à affermir et à élaborer un cadre de gouvernance qui réponde aux normes internationales et à faire des réformes pour booster la croissance et permettre au secteur privé de fleurir en vue d’améliorer le bien-être des populations.

Ils ont en outre discuté de l’impact de la dépréciation sur le taux de change au mois de mai qui a généré des impacts sur l’économie burundaise pour voir quelles sont les politiques macroéconomiques permettant de limiter ces impacts. Et d’aider pour que le marché des devises se porte mieux et que l’activité économique puisse se poursuivre avec des devises suffisantes.

Le porte-parole du Premier ministre Moïse Nkurunziza a profité de l’occasion pour démentir les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux selon lesquelles cette mission du FMI se serait entretenue avec les représentants de la société Prestige et fait savoir que cette mission ne s’entretient qu’avec les autorités publiques.

 
Par NKURUNZIZA Dieudonné