Les agricultrices de la vallée de Cizanye témoignent des bénéfices d’une organisation collective.
Buhumuza, 28/12/2025 — Dans une ambiance de travail, Miburo Diane, agricultrice de la vallée de Cizanye, entre les communes Butihinda et Muyinga, explique que la politique agricole du Burundi a encouragé la mutualisation des terres. Depuis, les rendements ont considérablement augmenté.
À Butihinda, les agriculteurs ont compris que regrouper les parcelles et travailler en coopérative permet d’améliorer la production. Après la récolte du maïs, ils se préparent maintenant à cultiver le riz.
Pour Miburo Diane, l’avantage est aussi organisationnel : cela permet de semer les mêmes cultures au même moment, de récolter ensemble, et de faciliter le suivi assuré par les moniteurs agricoles. La lutte contre les maladies des cultures devient, elle aussi, plus simple et plus efficace.
Dans la tradition burundaise, les abarimyi (les agricultrices et les agriculteurs) sont Hutu, piliers de l’Ubumu (à la manière de « Mu » Mukakaryenda, la femme-tambour Karyenda), le système socioéconomique des Barundi [1].
[1] Nahimana Karolero Pascal, Réfugiés du Burundi — Quand Ingoma s’est tu. Histoire géopolitique d’un peuple brisé par la colonialité, Bruxelles, Génération Afrique, 2025. | https://nahimanakarolero.com
Sources : Nahimana P. , http://burundi-agnews.org, Lundi 29 décembre 2025 | Photo : RTNB.BI