Mise en place d’une commission de suivi des accords signés entre les burundais, une des solutions proposées par les journalistes
Après le tour de toutes les provinces et communes du pays et à tous les burundais résidant à l’étranger notamment en Norvège, Danemark et autres, la Commission nationale de dialogue interburundais a organisé le jeudi 16 février 2017 une session de dialogue interburundais à l’endroit des journalistes à l’hôtel Celexon. Plusieurs solutions ont été proposées à la question posée de donner une solution consensuelle et durable de la paix et de la démocratie.
A l’ouverture de l’ activité de dialogue interburundais à l’endroit des journalistes organisée en mairie de Bujumbura, celui qui avait représenté la CNDI, honorable Félicien Nduwuburundi a informé les journalistes présents que le dialogue interburundais s’est déroulé aux différents niveaux et que c’est le tour de recueillir leurs opinions. Les participants ont été invités à donner des propositions pour une solution consensuelle et durable pour la paix et la démocratie.
Comme propositions à cette question, les journalistes ont conseillé aux acteurs politiques d’avoir une certaine considération pour le peuple burundais en respectant son opinion politique. « Quand un président de la République est élu pour un tel mandat, il faut qu’il le termine en sécurité », a dit un journaliste. Ils ont dit qu’il revient à tout citoyen d’aimer son pays le Burundi. C’est pourquoi le gouvernement doit renforcer la formation patriotique. Prévoir une loi diminuant le nombre de partis politiques d’un côté et qui les protège de l’autre, revoir les relations diplomatiques avec certains pays qui ont manifesté qu’ils n’aiment pas le Burundi tout en améliorant ces relations avec d’autres qui sont restés fidèles à notre pays sont également des propositions données par les journalistes.
Indépendance du métier de journalisme
D’autres journalistes ont proposé que pour que la paix et la démocratie soient consolidées, il faut qu’il y ait le respect de tous les accords signés entre les Burundais. Une commission de suivi de la mise en application de ces accords est de grande nécessité, ont-ils précisé. Ils ont dit que les échanges sur la révision de la Constitution devraient se faire entre le peuple surtout intellectuel et non entre les politiciens, car ont-ils dit, il est montré que ces derniers sont incapables en cette matière. Ils ont proposé aussi qu’ils faut organiser des sessions de dialogue entre les politiciens avant d’entrer dans le processus électoral proprement dit. La séparation des postes techniques des ceux politiques, l’indépendance du métier du journalisme, de la magistrature, la non-ingérence des corps de défense et de sécurité dans la politique, savoir que l’administration doit être partagée entre tous les Burundais, l’équilibre ethnique dans certains secteurs où il y a une seule ethnie, écriture d’une histoire consensuelle du Burundi, telles sont aussi les solutions proposées par cette categorie des Burundais. Les journalistes ont proposé également que la prière devrait prendre une place importante dans la vie du pays. Il faut que Dieu soit mis en avant, car c’est lui qui a crée le Burundi.
Vincent Mbonihankuye