Territoire de Beni: les rebelles ougandais de l’ADF en débandade(L’Avenir Quotidien 25/07/14)
Selon des nouvelles qui nous viennent du front, précisément dans le territoire de Beni, nous apprenons que les rebelles ougandais de l’ADF sont aujourd’hui en débandade. Et c’est le colonel Olivier Amuli, porte-parole des FARDC qui l’a affirmé au micro d’un correspondant de la Rtg@ World à Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Dans le cadre de l’Opérations Sokola 1 dans le territoire de Beni, le reste des rebelles ougandais d’ADF est en débandade totale, confinés dans un triangle limité, alors que les FARDC poursuivent les opérations de ratissage au-delà de la rivière Abia, avec l’unique objectif de protéger les quelques otages que ces rebelles utilisent comme bouclier humain.
Réagissant par rapport aux différents rapports publiés sur la violation des droits de l’homme, il a indiqué que les FARDC n’ont pas cette fois-ci étaient cités. « L’appui de la Mousco aux FARDC est conditionné à l’observance stricte des stricte des droits de l’homme », a indiqué le colonel Amuli, avant d’ajouter que si la Monusco continue à appuyer les FARDC d’une manière indéfectible, c’est pour dire qu’il y a une forte amélioration quant à la situation des droits de l’homme.
Il a informé que les FARDC sont en train de finaliser la dernière phase, celle du bouclage et de ratissage de l’ennemi. A cet effet, tous les bastions sont sous le contrôle des FARDC. Il restait quelques groupes résiduels autour de la rivière Avia, mais qui ont été détruits le week-end dernier. Pour l’instant, les FARDC s’attendent à de bons résultats. Pour lui, la vérité est que les FADRC sont à pied d’oeuvre et elles sont résolument engagées à garder ces terrains conquis au prix du sang. Aussi longtemps que la Rdc existera, les FARDC seront là-bas. Pour les otages, il a évoqué la Société civile qui avait documenté une liste de 239.
A ce jour, ils sont entre 65 à 70% déjà libérés et qui parviennent à s’échapper des griffes des ADF. Le reste, soit une soixantaine, dont certains ont été exécutés, et vu les conditions de vie qu’ils traversent avec la malnutrition, lors de notre dernier assaut, nous pouvons récupérer tous les otages. Mais en tout, près de 200 otages sont déjà libérés, dont certains sont des enfants qui sont remis au Département protection des enfants de la Monusco.