Le Conseil des Sages du CNDD-FDD échange sur la vision politique et socio-économique du Burundi
Gitega, 3/07/2023 – “Ufise se ntayoberwa umugani wa sekuru”. En respect de la tradition des anciens, d’ordinaire, c’étaient les chefs ou représentants de tous les imiryango Barundi rassemblés autour de leur alliance – Ganwa – qui discutaient des questions politiques et socio-économiques avec le Mwami ( Chef traditionnel des Barundi ), soutenu par les Baganwa et les Batware. Depuis 1959, suite à une décision coloniale, les partis politiques ont remplacé les structures traditionnelles des imiryango, une pratique qui perdure jusqu’à ce jour…
Ancrée dans la politique intérieure des Barundi, y compris celle des partis politiques. Lundi, dans une atmosphère détendue, le Conseil des Sages du CNDD-FDD s’est réuni pour échanger [1] sur la vision politique et socio-économique actuellement menée au Burundi, en présence de S.E. Ndayishimiye Evariste (Général Major), Président du Burundi (CNDD-FDD), et du très populaire Hon. Ndikuriyo Réverien, Secrétaire Général du CNDD-FDD, principale formation politique du pays.
La planification actuelle du Burundi, soit l’ensemble de toutes les politiques des Barundi, guidée par le Chef d’État Ndayishimiye, vise à atteindre l’émergence socio-économique d’ici 2040, conduisant le pays vers la prospérité d’ici 2060. Jusqu’à présent, depuis 2021/2022, le pays s’appuie sur la GUAN [2] pour son financement. Cependant, une alternative émerge désormais : les BRICS, offrant une perspective multipolaire plus appropriée pour les Barundi.
Dans le passé, sous Ingoma y’uburundi, l’État traditionnel des Barundi, le Mwami était garant d’une politique harmonieuse envers tous les imiryango du territoire. Au niveau socio-économique, les Banyamabanga (les savants Barundi), connaissant les besoins du peuple grâce aux représentants des imiryango et les ressources disponibles grâce aux Bahutu, producteurs de la richesse du pays, réalisaient une planification à la demande du Mwami. Cette planification pouvait être régulée en cas d’injustices signalées par les chefs d’imiryango, les Batutsi étant responsables de la redistribution juste de la production.
Pour le Mwami, l’essentiel était que tous les imiryango soient satisfaits de la planification en cours sur Ingoma y’uburundi. Voilà ce qu’était l’émergence chez les Barundi d’antan.
