(Information complète en suivant les liens ci-haut). Le Burundi vit un contexte spécifique dit d’ébullition d’une idée de rendre impossibles les élections de 2015 pour installer une phase de transition politique et au cours de laquelle sera négocié l’alternance ethnique au poste de Président de la République.
La société burundaise a été caractérisée par une domination de l’ethnie tutsie (représentant 14% de la population burundaise) étendue sur plus de 40 ans, une domination d’exclusion, de discrimination, de toutes les injustices contre les hutus en général (représentant 85% de la population burundaise) et qui a alors érigée une suprématie très prononcée de cette ethnie dans tous les aspects sensibles des
burundais à savoir : Politique, Sécurité, Economie, Société, Diplomatie, …
Après les élections de 1993 largement remportées par le parti SAHWANYA FRODEBU avec à la tête le NDADAYE Melchior de l’ethnie hutu et qui devient Président de la République du Burundi, une partie de la classe tutsi ont refusé le pouvoir avec à la tête un Président hutu et ont assassiné NDADAYE Melchior après seulement trois mois d’exercice présidentiel lors d’un coup d’Etat pour remettre le pouvoir aux mains de la minorité tutsi.
Ce coup d’Etat a été possible d’exécution grâce à la participation de l’armée burundaise qui à l’époque était presqu’entièrement faite des membres de la minorité tutsi. Dans la suite le contexte socio politique est devenu très difficile de gestion car marqué de graves conflits sociaux à caractère ethnique.
C’est grâce au processus d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi du 28 Août 2000 que le calme est revenu mais un processus qui n’a touché que deux aspects à savoir politique et sécurité, en y établissant les équilibres ethniques à 50 % hutu – 50 % tutsi comme équilibre ethnique dans les corps de défense et de la sécurité, 60% hutu – 40 % tutsi dans les postes politiques et administratifs.
Le processus d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi de 2000 a donc été une solution partielle qui a touché le volet politico-sécuritaire, et devrait être ompléter par d’autres initiatives du même esprit d’établissement des équilibres thniques de représentation de toutes les ethnies dans ces autres aspects sensibles : SOCIETE CIVILE, REPRESENTATION DANS LES ORGANISATIONS INTERNATIONS INTERNATIONALES & DIPLOMATIQUES, ACCES AUX OPPORTUNITES ECONOMIQUES, etc.
Ce complément est très indispensable comme un impératif pour la bonne gestion du contexte du Burundi d’après les conflits à caractères ethniques et ainsi avancer plus vers les solutions durables de pérennisation des acquis du processus d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi.
SOCIETE CIVILE BURUNDAISE
Une partie de la société civile burundaise ( FORSC, Ligue ITEKA, OLUCOME, PPRODH, ACAT BURUNDI FOCODE, etc) actuelle est accusée d’un certain nombre de défaillances par une partie des burundais mais aussi applaudie pour une autre partie des burundais.
Depuis un temps est née une autre société civile burundaise qui se réclame de responsable ( PISC BURUNDI, ACOPA BURUNDI, SOCIC, etc), une 2ème société civile qui désapprouve les actions de la première, qui est accusée d’être dominée par les membres de la minorité tutsi et de travailler alors pour elle contre celle de la majorité hutu.
Cette société civile dite à dominance tutsi est essentiellement accusée d’être contre le pouvoir du CNDD FDD.
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Après que nous ayons échoué plusieurs fois à joindre Monsieur Pacifique Nininahazwe pour lui demander de sa version des faits après la publication d’un document montrant que lors de ses 4 ans de direction du FORSC, les organes étaient composé à plus de 95 % par l’ethnie minoritaire tutsi dont il fait parte lui-même, alors qu’il est publique connu comme un grand défenseur des grandes valeurs ( Vérité, Indépendance, Intégrité, Objectivité,
Justice, Dignité et transparence ) nous voudrions lui demander ici d’en donner ici-même sa réaction d’éclaircissement pour le public qui doit en avoir besoin.
Lire ou télécharger ici le document intitulé « Contexte des actions douteuses de la Société Civile Burundaise : retour à gérer le pays à la manière dont ces responsables gèrent leurs organisations forcément dites de la Société Civile Burundaise » est où apparaît les 4 années de direction du FORSC par Monsieur Pacifique Nininahazwe:http://misicidvh.org/download/scb2.pdf
Dans le même sens, ici un article intitulé « Trop de sang a coulé au Burundi sous l’instigation de cet homme » accuse Monsieur Pacifique Nininahazwe en disant « Nous sommes encore une fois plus qu’inquiétés par le comportement révoltant, divisionniste et belliqueux de Pacifique NININAHAZWE, actuel patron du FOCODE, hier à la tête de FORSC et ORECO » :https://bujanews.wordpress.com/2014/11/08/pacifique-nininahazwe-dans-des-salles-draps-a-bujumbura ( pour ce cas-ci nous avons noté sa réaction)