Depuis bientôt 3 ans l’opposition burundaise tente de renverser le Président Nkrunziza par les voies les plus illégaux et les plus déloyales qui soient. Tout a commencé avec une campagne médiatique qui a été menée au pas de charge par certains medias de la place comme la RPA, Isanganiro, Renaissance et Bonesha. Ces medias se sont adonnées a un véritable lynchage médiatique, les activités présidentielles étaient soit purement et simplement ignorées, ou bien lorsque cette presse aux ordres semblait s’y intéresser s’était pour chercher le petit poil qui va ternir ou briser l’image du Président de la République. Les exemples sont légions je n’y reviendrais pas ici.
Cette campagne était un prélude à deux choses:
Ternir l’image du Président de la République ; des sbires comme Pacifique NINIHAZWE, Pierre Claver MBONIMPA, Vital NSHIMIRIMANA se sont particulièrement illustrés avec un zèle jamais égalé dans cet exercice peu recommandable. Et ceci avec d’autant plus de facilite qu’ils cachaient leur manœuvres diaboliques derrière le masque de la société civile. Ce qui explique d’ailleurs la facilite avec laquelle les occidentaux sont tombés dans le piège et ont crus qu’il était facile de renverser Nkurunziza. Ceci est une autre histoire, nous y reviendrons plus tard.
Préparer l’opinion a l’éventualité de l’exercice de la violence dans leur projet, si on peut nommer ainsi une telle entreprise. Il faut constater que contrairement à ce qu’ils faisaient croire à l’opinion, les conjurés étaient conscients de la popularité de Nkurunziza. Donc leur projet devrait comporter une phase violente, à laquelle d’ailleurs ils sont passés allègrement lorsque les voies pacifique se sont avérées infructueuse du fait que la population n’a pas adhérée. Tout le monde se souvient des déclarations plus qu’alarmistes de Pacifique Ninihazwe et ses complices. Avec la complicité des medias il a fait trembler plus d’un en promettant une catastrophe jamais vécu par les barundi si jamais Nkurunziza décide de se représenter pour un autre mandat. L’épilogue de cette stratégie étant bien sur le coup d’état manqué du 13 mai 2015.
Tout ceci ayant lamentablement échoué que leur restaient-ils ? Eh bien faisons comme tout le monde, allons a l’aventure attaquons à partir de l’extérieur. Comme ça on pourra mettre à genoux et asservir cette population qui n’a pas voulu nous suivre dans les manifestations et putsch. Allons à l’extérieur comme ça nous reviendrons plus fort et plus déterminés à vaincre cette armée qui a fait preuve de tant de loyauté envers son chef et sa population. Provoquons peut être qu’ils vont se massacrer et on aura notre raison d’être. Voilà Kayanza, a la frontière avec ce voisin qui oublie que on est obligé de vivre cote a cote.
Le gouvernement dans sa magnanimité a reporté l’élection présidentielle qui devrait avoir lieu ce mercredi. Espérons que ces fauteurs de troubles sauront saisir la chance qui leur est offerte pour faire amende honorable. Car à mon humble avis c’est la dernière.