Fort de son statut de réfugié politique qu’il a récemment décoché en Belgique et spécialiste des discours qui sonnent creux, il a tenu ce samedi 7 novembre 2019, dans un auditoire quasiment vide à l’université Libre de Bruxelles, des propos décousus, irresponsables devant un auditoire médusé mais acquis à sa cause ; la plupart des quelques Burundais présents étant ceux qui ont été débauchés par les ennemis du Burundi et qui déclarent régulièrement qu’ils sont des « Sindumuja ».
Des affirmations gratuites avec tout et son contraire, croit au régime démocratique, parle de la paix et de la concorde nationale mais souhaite voir les bruits de bottes assourdir les citoyens Burundais, prophétise et annonce qu’il ne laissera pas les choses en l’état, qu’il est en train de mettre des stratégies en place mais que malheureusement l’assistance n’a pas le droit de les entendre alors qu’elle était là pour entendre cette bonne parole qui mènerait, tout ce beau monde à bon port ! Qu’il ne pouvait pas faire confiance à la totalité des quelques individus présents !
En définitive, il a avoué et les quelques acolytes qui étaient au même diapason que lui sur le podium, qu’il n’a rien à proposer, que politiquement, en dehors ou en dedans des violences, que seul le Parti CNL répond à leur idéal politique (sic), ici on se perd un peu.
Est-ce que le CNL partage leur point de vue de perturbations envisagées pour l’après élections de 2020 ? Travaillent-ils déjà ensemble ou c’est encore un vœu à concrétiser ? Devons-nous craindre des actes violents de leur part comme en 2015 ? Vont-ils créer une nouvelle structure pour encadrer l’éventuelle future insurrection violente ou vont-ils passer directement à la lutte armée comme l’un des participants l’a dit après cette pseudo séance de réflexion ?
C’est vraiment pathétique et pitoyable à la fois de voir un ancien Vice-Président de la République patauger dans la mélasse nauséabonde en se donnant en spectacle devant une salle quasi-vide et à la risée du vent. De la fumée rien que de la fumée.
L’activité du jour telle qu’elle avait été annoncée présentait un côté alléchant pour tout « Sindumuja » mais « in fine » la montagne a accouché d’une souris. Que chacun se fasse une opinion et voici le mot diffusé pour la publicité de la mascarade qui s’en est suivie :
« Le gouvernement burundais prépare sans répit les élections de 2020. C’est un fait. Sur terrain, ce que certains appellent sobrement intolérance politique mais qui est une répression continue des opposants au régime continue, s’accélère et s’aggrave. C’est un fait. La liste des crimes contre l’humanité s’allonge. Il y a une année et quelques mois, Pierre Nkurunziza annonçait dans des termes que certains voulaient entendre, qu’il ne se représentera pas aux élections prochaines. C’est un fait. Certains le croient, nombreux encore doutent de sa sincérité. Burundais et étrangers semblent avoir les yeux tournés sur 2020. Qu’est ce qui va changer ? Un homme ? un système ? l’arrêt de la répression ? le retour à la paix ? Le retour des réfugiés ? L’ouverture de l’espace public et civique ? Autant de questions foisonnent à l’approche des fameuses élections.
Vous êtes vivement invités à participer à la réflexion autour du thème « Avec ou sans Nkurunziza et face à la violation grave des droits humains en cours au Burundi, est-il possible d’organiser des élections démocratiques en 2020 ? » La conférence aura lieu ce samedi 7 septembre 2019 à l’ULB de 13h à 18h. Les précisions se trouvent sur le flyer.
Mobilisons-nous pour réfléchir sur les pistes des solutions. Faites -en large diffusion auprès de vos collègues, membres, amis, ….. » Peu ont suivi cet appel, de même, aucune solution n’y a été dégagée !
Dans le dispositif concocté par les néo-colons pour procéder au changement de régime au Burundi, il y a eu des maillons faibles, le CNARED et avant l’ADC-Ikibiri, en dehors de ces suppôts zélés aux antipodes des panafricains, aucun Burundais n’a adhéré à leur folie de grandeur, malgré les moyens financiers colossaux qui y avaient été investis.
En général, l’Afrique est en marche, et est en train de s’inventer un nouveau paradigme qui lui permettra de renaître de ses cendres, le Burundi aussi.
Ruvyogo Michel