-Les partis politiques burundais, font ils vraiment campagne? Sur quoi, sur qui?
-Font ils vraiment bilan de leur participation au gouvernement?
-Ont ils des satisfactions par rapport à leurs ministres respectifs?
Se déterminent ils par des facteurs propres au Burundi? Ne succombent ils pas aux sirènes neo-colonialistes?
Qu’en est il de ceux qui sont coopté juste parce qu’il faut faire des quotas éthnico-régionales?
Ont ils des regrets qui leur permettraient de nous dire ce qu’ils vont corriger la fois prochaine? Y a t il de l’autocritique?
Les forces de sécurité ont ils rompu avec la mauvaise habitude meurtrière de coup d’état?
Telles sont les questions que nous sommes en droit de nous poser à 8 mois à peine des prochaines élections.
Selon la rumeur; pendant que certains partis reçoivent des financements colossaux de la part des milieux néo-colonialistes internationaux de corruption; quelles sont les lois relatives au financement des partis politiques au Burundi. Y a t il un juriste pour nous rafraîchir la mémoire? Peut on communiquer sur cela dans les instances habilitées.
Voici en gros, une liste non exhaustive des sujets qui pourraient occuper les partis politiques.
Ne nous répondez pas que c’est du passé: un peuple qui ignore son passé est un peuple sans avenir. Nos politiques doivent avoir du courage de l’autocritique, jeter sans complaisance le regard en arrière et admirer ce qui a bien été et déplorer ce qui n’a pas bien été.
Autre sujet que préoccupe monsieur et madame tout le monde est la corruption. Eh, oui la corruption est une tare mondiale, le Burundi n’y échappe pas: on ne peut parler de développement sans parler de l’impact que la corruption a sur les masses laborieuses et sur le petit entrepreneuriat un des principaux créateurs de croissance économique et ainsi du développement. Il faudra avoir le courage d’en parler sérieusement.
En attendant que l’un où l’autre parti s’empare de ces sujets, nous attirons l’attention du fait que, si vous ne vous chargez pas de ces sujets, les néo-colons vont s’en charger par leurs sbires interposés, et à un moment donné il sera peut être trop tard.