Le Directeur des études économiques et statistiques à la BRB Vénuste Ndikumwenayo a animé mercredi 09 octobre 2019 un point de presse pour éclaircir la décision de la BRB relative à la mise en œuvre des nouvelles mesures de politique monétaire.
Ces mesures visent selon Vénuste Ndikumwenayo à soutenir les secteurs porteurs de croissance, afin d’établir les priorités pouvant bénéficier d’un accompagnement spécial au titre de refinancement, des mesures en vigueur depuis le 1 octobre 2019.
Vénuste Ndikumwenayo a indiqué que ces secteurs prioritaires et porteurs de croissance sont les projets du secteur agropastoral et industriel, avec un accent particulier sur le développement des chaînes de valeur, la promotion des exportions et la substitution aux importations, des secteurs pouvant générer des devises ou diminuer la dépenses de ceux-ci, a-t-il ajouté.
Comme ces mesures visent à réduire les taux de refinancement et les taux d’intérêt aux crédits pour ces secteurs, les mesures de la BRB précisent que les établissements de crédits (les banques) seront financés par la BRB au taux de 2% pour le financement direct des projets tandis que les établissements de crédit vont se refinancer à 1% auprès de la BRB et vont ajouter une marge de 2% pour le refinancement des institutions de micro finance (IMFs), a précisé le Directeur des études économiques et statistiques à la BRB.
Vénuste Ndikumwenayo a expliqué que selon les mêmes mesures la marge à appliquer au dernier bénéficiaire du crédit sera de 5% pour les IMFs et de 6% pour les établissements de crédit qui financent directement les projets ne dépassant pas 5 ans.
Il a souligné que les banques et les IMFs sont appelés à appliquer les frais et les commissions qui n’alourdissent pas le coût effectif du crédit. Ces les frais et les commissions ne sont pas pour le moment connus parce que la BRB n’a pas encore déterminé le taux d’usure.
Pour les crédits autres que ceux qui vont financer les projets des secteurs prioritaires et porteurs de croissance, le taux d’intérêt est négociable entre la banque ou l’IMF et le contractant du crédit, a conclu Vénuste Ndikumwenayo.
Par NDARIBAZE Jean Marie