A travers le projet « Emploi jeunes ruraux » lancé en 2013, plus de 20 000 emplois ont été créés dans les provinces de Ngozi et Bubanza. A travers les formations, les sensibilisations, la recherche des financements, etc., le BBIN a été choisi pour accompagner les jeunes dans la création de ces emplois.
Créée par vingt organisations du secteur privé dont les chambres de commerce, les universités, les institutions financières, les associations des jeunes etc., l’association sans but lucratif BBIN (Burundi business incubator) est un incubateur agréé en juin 2010.
Le BBIN a pour rôle de promouvoir l’entrepreneuriat, le renforcement des capacités des entrepreneurs burundais et de stimuler la création d’emplois. Ainsi, il accompagne et facilite la création et la maturité du projet d’entreprise ; apporte un appui en termes d’hébergement, de conseil et de financement, lors des premières étapes de la vie de l’entreprise et disponibilise un lieu de conseil et de recherche de financements/de partenariats locaux ou étrangers en offrant des services adaptés pour arriver à l’objectif de l’entrepreneur.
Depuis 2013, le BBIN a été choisi par le Projet de développement des filières(Prodefi), dans son projet « Emploi jeunes ruraux »(EJR) pour accompagner les jeunes de 16 à 30 ans dans quatre communes du pays (Ngozi, Gashikanwa, Bubanza, Gihanga), en vue de créer 20 000 emplois sur 4 ans, en collaboration avec d’autres partenaires du projet notamment les institutions de micro finances(IMF).
Selon les résultats chiffrés de novembre 2015, dans les commues précitées ; 160 entrepreneurs ont suivi la formation en business plan ; 5 groupements pré coopératifs en incubation ont obtenu un financement auprès des IMF partenaires ; 840 jeunes ont suivi la formation en Germe 1 ; 200 jeunes ont été sensibilisés sur les avantages de se constituer en coopératives ; 200 jeunes ont été sensibilisés sur l’entrepreneuriat et le leadership ; 17 plans d’affaires ont été déposés dans les IMF dont 8 financés et 2 concours sur l’innovation ont été dispensés à Ngozi et à Bubanza avec octroi des prix d’encouragement aux 6 meilleurs (12 000 0000 Fbu).
Dans ses réalisations, le BBIN a rencontré certaines contraintes, entre autres, le choix des produits qui s’adressent aux besoins véritables de ses clients et surtout les jeunes ; comment mieux attirer les clients- jeunes dans le processus d’incubation et comment rompre avec l’attentisme des jeunes entrepreneurs vis-à-vis des subventions des bailleurs ou du gouvernement.
Eric Mbazumutima
Le Renouveau