C’est vers 3 heures du matin que des Sindumuja insurgés ont attaqué 2 camps militaires l’un sis à Ngagara et l’autre étant l’ISCAM, visiblement ces deux opérations visaient les dépôts d’armes. Avec cette action suicidaire des insurgés, on peut éventuellement faire le lien avec le désarmement de gré ou de force qui est en cours des Sindumuja. Ils se sont dits que peut-être ça serait plus facile d’aller se ravitailler en armes et minutions dorénavant dans les camps militaires mais d’après les informations disponibles jusque maintenant, ces opérations ont échoué.

Sur les réseaux sociaux, les spéculations vont bon train certains inventent des versions basées sur des élucubrations fournies par les Sindumuja et d’autres oiseaux de mauvaise augure parlent déjà de génocide et de coup d’état. Un tweet scandaleux d’un certain Padraic qui se dit journaliste international, quant à lui annonce un génocide qui aurait commencé à Gitega et Ngozi. Ce genre de personnes font la honte de la corporation des journalistes par le fait qu’elles ne respectent pas la déontologie journalistique notamment le fait de dire ou d’écrire des faits vérifiés ou corroborés par des preuves irréfutables. Colporter des ragots ou des rumeurs c’est irresponsable et criminel car ça peut provoquer ou occasionner des dégâts humains.

Pour le reste, on peut faire confiance aux forces de l’ordre du Burundi car s’elles parviennent à aider d’autres pays dans le cadre des forces de maintien de la paix, à plus forte raison, ce ne sont pas ces Sindumuja insurgés qui vont réussir leur sale besogne face à ces valeureux guerriers. Leur terrorisme sera combattu et vaincu n’en déplaise leurs patrons.

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Ruvyogo Michel


Belga) Deux camps militaires du nord et du sud de Bujumbura ont été attaqués simultanément vendredi à l’aube et les assaillants repoussés après plusieurs heures d’intenses affrontements, ont annoncé à l’AFP des sources concordantes, précisant que des combats se poursuivaient dans la capitale.
« Vers 04H00 (03H00 HB) des hommes lourdement armés ont attaqué le camp Ngagara et l’ISCAM » (Institut supérieur des Cadres militaires), respectivement dans le nord et le sud de Bujumbura, a indiqué un haut gradé de l’armée ayant requis l’anonymat. « Après plus de deux heures d’affrontements », les assaillants de l’ISCAM « ont été repoussés » et « pratiquement tous les assaillants ont été tués dans le camp Ngagara », a-t-il ajouté. « Il y a des dizaines de morts chez les assaillants et nous comptons aussi des pertes », a-t-il poursuivi, assurant que la situation était en passe d’être « totalement » maîtrisée. Mais selon un diplomate occidental et des témoins, des combats se poursuivaient vers 07H00 GMT (08H00 HB) dans certains quartiers de Bujumbura. Sur son compte Twitter, Willy Nyamitwe, responsable de la communication présidentielle, a indiqué que des insurgés ont essayé d’attaquer des camps militaires, mais ont échoué ». De nombreux riverains des camps, contactés par l’AFP ont fait état d’affrontements très intenses, d’explosions et de tirs d’armes automatiques durant plusieurs heures. Selon le haut gradé de l’armée, « tous les ponts sont sous contrôle de l’armée, qui y a disposé des blindés, et aucun mouvement d’un quartier à un autre n’est autorisé », a expliqué à l’AFP le haut gradé de l’armé. Les ambassades des Etats-Unis, de Belgique, de France et des Pays-Bas ainsi que l’ONU ont appelé vendredi leurs ressortissants et employés à ne pas quitter leur domicile. (Belga)
Deux camps militaires du nord et du sud de Bujumbura ont été attaqués simultanément vendredi 11 décembre à l’aube. Les assaillants ont été repoussés après plusieurs heures d’intenses affrontements qui ont fait des dizaines de mort.
« Vers 4 heures, des hommes lourdement armés ont attaqué le camp Ngagara et l’ISCAM [Institut supérieur des cadres militaires] », a indiqué un haut gradé de l’armée ayant requis l’anonymat, assurant que les assaillants avaient été tués ou repoussés. « Il y a des dizaines de morts chez les assaillants et nous comptons aussi des pertes », a-t-il poursuivi, assurant que la situation était en passe d’être « totalement » maîtrisée. Selon un diplomate occidental et plusieurs témoins, des combats sporadiques se poursuivaient dans certains quartiers de Bujumbura.
Un conseil des ministres extraordinaire a été convoqué dans la matinée. Il sera consacré aux mesures à prendre pour faire face à la situation en cours, a confié une source à la présidence. Ces combats sont les plus intenses depuis la tentative déjouée de coup d’Etat militaire les 13 et 14 mai.
« Une région déjà fragile »
Willy Niyamitwe, conseiller chargé de la communication du président Pierre Nkurunziza, a affirmé sur son compte Twitter que les attaques des camps visaient à créer une diversion pour permettre l’évasion de prisonniers. Il a ajouté que la manœuvre avait échoué et assuré qu’il n’y avait pas eu de tentative de coup d’Etat.