Nous venons d’apprendre que suite au supposé gâteau potentiellement en vue et profilé par le dialogue inter-Burundais, le CNARED s’est divisé en trois branches la première est celle qui a été représentée à Kampala, la deuxième se recroqueville autour de Messieurs Nininahazwe Pacifique et Nshimirimana Vital, la troisième est incarnée par le FROPABU de Messieurs Rajabu et Sinduhije. On se rappelle que ce dernier il ya seulement quelques mois il avait annoncé tambour battant qu’il avait constitué une large coalition pour chasser Mr Nkurunziza et son CNDD-FDD du pouvoir et qu’il emploierait tous les moyens possibles.

Bien que tout ce monde souhaite une part du gâteau, pour le moment c’est la débandade, Mr pacifique Nininahazwe vient d’effacer un tweet virulent qu’il avait posté contre ceux qui ont participé au premier round du dialogue. N’ayant pas été invité, il a posté ce tweet terrifiant car il voulait exprimer combien il était fâché et déçu après avoir été prié de quitter la salle du Dialogue Inter-Burundais dans l’Hôtel Munyonyo à Entebbe en République Ougandaise ce 28 décembre 2015.

Il estime qu’après avoir organisé et structuré tout le mouvement insurrectionnel terroriste, il n’est pas du tout récompensé et ce sont les autres qui vont récolter le résultat des actions virulentes des insurgés. Rappelons que les actions violentes de ces insurgés ont occasionné beaucoup de pertes en vies humaines, provoqué beaucoup de destructions de biens publics et privés tout comme ils ont induit un ralentissement des activités économiques ce qui a causé un manque à gagner pour tous les citoyens Burundais.

Les mensonges donnent des fleurs, mais pas de fruits, les représentants du FROPARU n’ont même pas eu la chance d’arriver sur les lieux, quand bien même ils auraient pu prendre place dans l’enceinte où se déroulait l’ouverture de ce dialogue, qu’avaient-ils comme message à part leur revendication à vouloir s’asseoir aussi à table pour espérer un morceau conséquent du supposé gâteau le plus crémeux possible ?

Division ou pas division, le peuple burundais a déjà montré et clarifié sa préférence, celui qui aspire au pouvoir au Burundi devra préalablement se soumettre au verdict des urnes. Quant à ces milieux néocolonialistes qui espèrent mettre en place leurs suppôts comme à l’époque de la période de la guerre froide, qu’ils sachent que les temps ont changé, le peuple burundais est jaloux pour sa souveraineté tout comme tous les autres peuples du monde. Ils investissent à perte.
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Ruvyogo Michel