Dans une correspondance adressée au Chef de l’Etat burundais Pierre Nkurunziza par les organisations de la Diaspora Burundaises en partenariat avec le Centre Mandela Peace Center, les Membres de la Coalition Internationale de ces organisations interpele le Président burundais que la lumière soit faite sur la mort du Président Cyprien Ntaryamira.

Ces Organisations regrettent que ceux qui ont pris le flambeau de la lutte pour la démocratie ont été sauvagement assassiné, réveillant ainsi d’autres tragédies que le Burundi a connu, et sur les quelles la Communauté Internationale a fermé les yeux sur les suites judiciaires à donner à ces crimes ignobles.

Chaque fois que le Burundi, marque des points dans le sens d’oublier l’inoubliable, dans le sens de la réconciliation, ceux qui s’accusent au lieu de s’excuser fabriquent une situation qui compromette notre culture d’Ubuntu, pour finalement revenir en libérateur et oublier notre responsabilité première, qui est de réconcilier les cœurs des milliers de burundais victimes des tragédies que le Burundi a vécu, précise la lettre adressée au Chef de l’Etat Burundais. Ils ont condamné toutes les manœuvres qui tendent à ternir l’image du Burundi tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, manœuvres qui risquent ainsi de faire retourner le pays dans des violences sanglantes.

Selon la même correspondance que Amahoro Iwacu s’est procuré, les Membres de la Société Civile du Burundi et les Organisations de la Diaspora Burundaise ont demandé au Gouvernement du Burundi de demander le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban Ki Moon d’élucider, le plus urgemment possible les dossiers qui ont endeuillé le Burundi.

Ils ont demandé que la lumière soit faite sur l’assassinat de Ntaryamira et leur commanditaires d’autant plus que l’enquêtes du juge Français Bruguière qui a déjà travaillé sur ce dossier et dont les travaux étaient à un stade fort avancé risque d’être mise aux oubliettes alors qu’il pourrait servir de départ pour une connaissance de la vérité sur ce dossier.

Les Membres de la Société Civile du Burundi et les Organisations de la Diaspora Burundaise se félicitent qu’il y a des voix qui commencent à s’élever pour réclamer justice sur les atrocités qu’a connu notre pays, en déposant des dossiers à la justice Internationale. La Diaspora Burundaise et la Société Civile du Burundi, demandent que cette même justice internationale s’intéresse de manière exhaustive à touts les faits qui ont contribué à rendre la situation des Burundais encore plus dramatique.

La mise en place de la CVR et le travaille qu’elle est en train d’accomplir est un acte qu’il faut saluer, précise la lettre, tout en exprimant le souhait de voir les conclusions de la commission CVR prise en compte par les instances internationales qui seront plus tard appelées à trancher sur certains dossiers de leur ressort qui auront été traités par la Commission. Nous attendons qu’une attention particulière soit réservé au dossier de l’assassinat du président Cyprien NTARYAMIRA, dit la correspondance, avant de promettre un soutien un soutien indéfectible au Peuple Burundais dans sa quête d’une démocratie véritable et d’une paix durable. Signalons que la correspondance a été signé par le Représentant de cette Coalition, également Président de Mandela Peace Center, Mr. Japhet Legentil Ndayishimiye. Anselme Hakiza, Amahoro Iwacu

lettre_a_se_nkurunziza_07.04.16_bis.pdfLa lettre (format pdf) adressée au Gouvernement du Burundi avec copie pour information au Secrétaire Géneral des Nations Unies, M. Ban Kii Moon