Croire que négocier avec les Sindumuja dans la forme qu’on appelle poliment « dialogue inclusif » pourra ramener la paix au Burundi, c’est panser la plaie, sans guérir la maladie causale. L’actuel conflit au Burundi n’est pas entre les hutus et tutsi burundais, il n’est pas entre les sindumuja et les non sindumuja, il n’est pas entre les ex-FAB et les ex-FDD, il n’est pas entre l’Eglise catholique et le pouvoir, il est entre l’Occident (plus dans la moindre mesure le RWANDA) et le pouvoir de Nkurunziza. Nkurunziza peut négocier avec les Sindumuja et signer les accords de partage du pouvoir mais comme on l’a vu à l’époque du président rwandais Juvénal Habyalimana, les accords entre lui et les Inkotanyi ont été bien signés mais jamais mis en application car le pouvoir de Habyalimana avait ignoré le visage de son vrai ennemi qui était l’Occident (excepté la France), les Inkotanyi n’étaient que des exécutants.
Faut-il alors négocier avec les Occidentaux ? Ou Faut-il résister ? C’est au pouvoir de Pierre Nkurunziza via ses services de renseignements, via sa diplomatie de mesurer l’ampleur du danger et de prendre ses responsabilités. Le peuple burundais a mis toute sa confiance en lui, c’est un bon commandant de bord, courageux et qui a le sens de discernement, il ne laissera pas sombrer le navire.
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