Chômage: un ouf de soulagement pour les jeunes de Bujumbura Mairie et Gitega
Le ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement en collaboration avec l’organisation internationale des migrations(OIM) a organisé jeudi 03 septembre 2020, un atelier de lancement du « projet de réduction du chômage des jeunes grâce au renforcement des capacités et à l’implication de la diaspora ».

Le représentant a.i de l’OIM au Burundi a indiqué que ce projet qui va durer 2 ans sera financé par la banque africaine de développement(BAD) et sera mis en œuvre dans 2 provinces :Bujumbura Mairie et Gitega, l’objectif étant de réduire le chômage des jeunes burundais en créant des opportunités durables d’emplois et en fournissant aux jeunes en situation de vulnérabilité des compétences professionnelles et commerciales nécessaires, pour répondre aux besoins du marché du travail formel.

Ce projet concerne 450 jeunes dont 50% en faveur des jeunes filles , notamment des jeunes à risque d’immigration irrégulière, des jeunes à risque de faire objet d’un trafic humain , des jeunes à risque de violence et de criminalité, des jeunes déplacés internes, des jeunes rapatriés ainsi que les jeunes engagés dans des activités sportives au sein des différentes associations, a souligné le représentant a.i de l’OIM au Burundi.

Le ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement Albert Shingiro dans son discours d’ouverture a précisé que le projet a un budget de 2.5 milliards de FBU et qu’il va s’articuler sur l’étude des marchés dans les 2 zones cibles, la formation en compétences et le renforcement des capacités du gouvernement pour promouvoir l’engagement de la diaspora dans le financement économique du Burundi.

Il a fait savoir que la diaspora est constituée de ressources humaines aux compétences variées qui, si elles sont correctement gérées, seraient bénéfiques pour le développement du pays. Un accent particulier serait mis sur le transfert des connaissances des membres de la diaspora et l’échange d’expériences pour lutter contre les facteurs de fragilité qui nuisent à l’emploi de la jeunesse burundaise, a ajouté le ministre.

Albert shingiro a expliqué que ce projet innovateur vient à point nommé et cadre avec les propos du Chef de l’Etat selon lesquels chaque bouche doit avoir à manger et chaque poche doit contenir de l’argent. Il a rappelé la politique du gouvernement dans le soutien des jeunes citant la création des coopératives et associations de développement, la création de la banque des jeunes, etc.

La durabilité de ce projet repose entre autres sur le fait que les jeunes auront l’occasion de gagner leur vie et de renforcer leurs moyens de subsistance. Les jeunes engagés dans des entreprises en démarrage pourront les développer grâce à un coaching et un mentorat mis en place pour leur permettre d’embaucher de nouveaux jeunes dans les années à venir. En outre, la croissance du secteur privé burundais facilitera l’insertion de jeunes bien formés dans le secteur professionnel, a conclu Albert shingiro.

 
Par NDARIBAZE Jean Marie