Au quartier Gisyo, une zone humide a été viabilisée. Le Directeur Général en charge de l’environnement, des ressources en eau et de l’assainissement estime que cette zone doit être préservée conformément à l’article 60 du code de l’eau.
Le Directeur Général en charge de l’environnement , l’administration communale, le représentant de la protection civile, les représentants de l’association des acquéreurs des parcelles au niveau de Gisyo, les représentants de la population locale et d’autres services concernés ont tenu une séance de travail sur place et ont fait savoir qu’il faudrait revoir la viabilisation du site Gisyo. Une commission a été mise sur pied pour statuer sur cette problématique endéans une semaine.
La commission aura pour mission de désaffecter la partie humide pour la réaffecter à d’autres fins, compatibles avec la protection de l’environnement. Jérémie Nkinahatemba a indiqué à cette occasion que cette commission fera tracer une route de démarcation, à partir de la rivière Kanyosha jusqu’à la rivière Kinzingwe pour déterminer la partie à viabiliser et celle à protéger afin d’assurer l’équilibre écologique. La commission sera chargée aussi de réattribuer les parcelles pour ceux qui auront été obligés de déménager.
Après Gisyo, la délégation de la Direction Générale en charge de l’environnement a visité le site d’attribution de parcelles de Nyabugete phase 5 dans la même zone de Kanyosha. La délégation a constaté que la viabilisation sur ce site a dépassé les limites et n’a pas respecté les 150m du littoral du Lac Tanganyika, jusqu’à défricher des arbres autochtones. Là aussi, il a été décidé qu’une commission va tracer une route qui déterminera la partie résidentielle à viabiliser et la partie à protéger.
Pour leur part, les représentants des associations des acquéreurs des parcelles ont fait savoir que la montée de l’eau sur ces sites a eu lieu après l’attribution des parcelles.
L’administration communale quant à elle demande à l’Office burundais de l’habitat urbain(OBUHA) de faire de son mieux pour faire rentrer dans leurs droits le plutôt possible, les acquéreurs dont les parcelles ont été frappées par le code de l’eau. L’OBUHA était absent à ces tractations.