Les statistiques de l’état civil: un outil indispensable du développement durable
L’Institut de Statistiques et d’Études Économiques du Burundi (ISTEEBU) avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la population(FNUAP), a organisé mardi le 03 novembre 2020, un Café statistique autour du thème : »modernisation de l’établissement des statistiques de l’État Civil en vue de soutenir la gouvernance et le développement durable « .

A l’ouverture de ce café statistique, le Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la population(FNUAP) Richmond Tiemoko a indiqué que, pour le FNUAP, l’importance des statistiques de l’Etat-civil dans le suivi des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030 n’est plus à démontrer. Sur les 17 ODD, les objectifs 16 et17 ont des cibles qui se rapportent directement à l’enregistrement des naissances.
Des informations détaillées et de meilleure qualité sont nécessaires pour suivre et évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des engagements pris dans le plan d’action et dans la réalisation de la cible 3.2 des ODDs à l’horizon 2030 pour mettre fin aux décès évitables des nouveau-nés et des enfants de moins de 5 ans a poursuivi Richmond Tiemoko le Représentant Résident du FNUAP.
D’ajouter qu’en 2014, la commission des statistiques des Nations Unies a adopté une série de mises à jour des principes et recommandations pour un système de statistiques de l’état-civil qui fournit des indications concernant la mise en place d’un système opérationnel de collecte, de traitement et de diffusion de statistiques de l’état-civil.
La révolution des données (2014) a renforcé les systèmes d’état-civil comme moyen d’établir des droits humains et civils fondamentaux et les sources de statistiques démographiques les plus rentables, les plus solides et fiables a-t-il précisé.
Le Fonds des Nations Unies pour la population(FNUAP) s’engage à contribuer à la mise en place d’un système opérationnel de collecte, de traitement et de diffusion de statistiques de l’état-civil, l’amélioration des sources des statistiques de l’état-civil, principalement le fonctionnement du système d’enregistrement des faits d’état-civil et de ses composantes à conclu le Représentant Résident du FNUAP au Burundi.
Quant directeur général de l’Institut de Statistiques et d’Études Économiques du Burundi (ISTEEBU) Nicolas Ndayishimiye, ce café statistique qui est le 2ème de ce genre que le Système Statistique National(SSN) organise après celui de 2016, et s’inscrit dans le cadre des activités programmées au cours du 9ème mois de la statistique au Burundi.
Ce 9ème mois de la statistique au Burundi a été ouvert à l’occasion de la 3ème journée mondiale de la statistique le 20 octobre et est célébrée sous le thème : »promouvoir des statistiques fiables en vue de soutenir la gouvernance, la paix et le développement durable au Burundi ».
Ce 2ème café statistique organisé par l’Institut de Statistiques et d’Études Économiques du Burundi (ISTEEBU) vient comme une réponse à un changement de comportement et de mentalité c’est-à-dire de la redevabilité et de la culture statistique en vue du renforcement et du maintien d’un dialogue franc et sincère entre les producteurs et utilisateurs des données statistiques
Selon le Directeur Général de l’Institut de Statistiques et d’Études Économiques du Burundi (ISTEEBU) Nicolas Ndayishimiye, la disponibilité des données statistiques fiables permet aux décideurs à tous les niveaux, de mieux comprendre l’importance et le rôle des statistiques vitales dans l’orientation de la prise de décisions et comme base et fondement de l’identité juridique de tout burundais
L’absence des données statistiques de référence ou sur l’évolution des faits de l’Etat-civil constitue un sérieux obstacle pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de ces politiques et programmes qui doivent être en parfaite adéquation avec la dynamique de la population burundaise
Au cours de ce café statistiques, le Système Statistiques National(SSN) et l’ISTEEBU sont interpellés à assurer leurs missions statistiques de collecter, traiter, analyser, produire, publier, centraliser, diffuser, sécuriser et archiver des données statistiques fiables, de tous les domaines de la vie de la nation burundaise et de bonne qualité qui soient nécessaires et indispensables pour orienter et guider le développement du pays basé sur des prises de décisions éclairées.
Après échanges et débats des participants dans ce café statistiques, ils ont recommandé au ministère ayant l’état-civil dans ces attributions d’organiser les états généraux de l’état-civil.

La République populaire de Chine, via son Ambassade au Burundi Li Changlin a accordé au ministère de la santé publique et de la lutte contre le SIDA, mardi 03 novembre 2020 un don de kits médicaux pour faire face à la pandémie de la Covid19. Le Secrétaire Permanent au ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida Jean Baptiste Nzorironkankuze a procédé à la réception de ce matériel. Il a indiqué que ce geste atteste une fois de plus la solidarité des relations fructueuses et amicales, qui existent entre le Burundi et la Chine.

Entre la République du Burundi et la République populaire de Chine, la coopération a conservé un caractère exemplaire eu égard à toutes les réalisations faites avec l’appui de la Chine surtout dans le secteur de la santé, a signalé le secrétaire Permanent au ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida.
Jean Baptiste Nzorironkankuze a également souligné que ce don contribuera au dépistage et à la prise en charge des cas positifs à la Covid-19, un prolongement post campagne de 3 mois initié par le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye. Ce don d’équipement confortera sans doute la qualité des prestations offertes dans le cadre de la riposte de la pandémie Covid-19, a poursuivi Jean Baptiste Nzorironkankuze. Il a alors invité les services utilisateurs de ce don de faire le meilleur usage possible.

Prenant la parole, l’Ambassadeur de Chine au Burundi Li Changlin a indiqué que ce don est composé de 50 respirateurs, 50 concentrateurs d’oxygène, 200 accessoires des respirateurs, 160.000 masques N95, 50 000 masques chirurgicaux, 500 thermomètres infrarouges et le coût est évalué à 550.000 dollars américains.

Li Changlin a en outre souligné qu’il s’agit d’un septième lot de fournitures médicales offertes au Burundi par la Chine depuis le déclanchement de la Covid-19. Il a réaffirmé à cette occasion que la Chine continuera à se consacrer activement à la coopération internationale contre la Covid-19 et consentira ses efforts à la préservation de la santé publique mondiale.

L’ambassadeur Li Changlin a laissé entendre également que la Chine continuera à partager avec tous les pays, leurs expériences en matière de contrôle des épidémies, du diagnostic et de thérapies, et d’apporter un soutien et une aide aux pays qui en ont besoin.

L’Ambassadeur de la Chine au Burundi a en outre fait savoir que plusieurs vaccins sont en essai clinique de phase 3. Il a souligné que lorsque ces vaccins seront développés et déployés, ils seront un bien public et seront fournis en priorités aux pays en développement, en particulier les pays africains.
L’Ambassadeur de la République populaire de Chine au Burundi a profité de cette occasion pour saluer la campagne de trois mois, initié par le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye, la campagne qui a donné des résultats escomptés. « Le Burundi a maitrisé la propagation et la circulation de la Covid-19 mais aucun relâchement n’est permis », a souligné Li Changlin.

En marge de ces cérémonies de remise de ce kit d’équipements médicaux, le Secrétaire Permanent au ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida a tranquillisé la population à la suite des rumeurs disant qu’au Nord du pays surtout au point d’entrée de Kobero en province de Muyinga il y a beaucoup de cas positifs de la Covid-19.

Jean Baptiste Nzorironkankuze a indiqué qu’à l’heure actuelle, 599 cas ont été dépistés positifs depuis l’arrivée de la pandémie au Burundi. Parmi ces derniers, 518 cas ont été guéris et on déplore 1 cas de décès. Il a précisé que 80 cas sont en cours de traitement dont 75 cas importés à l’étranger, 5 cas locaux, a précisé le Secrétaire Permanent au ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida.

Selon Jean Baptiste Nzorironkankuze, la situation n’est pas alarmante, elle est maitrisée. Il a profité de cette occasion pour interpeller la population à rester vigilant, à ne pas céder au relâchement mais à continuer à conjuguer leurs efforts pour se prévenir contre la pandémie de la covid19.

Il déplore néanmoins, le relâchement de la population dans certaines habitudes, qui sont les portes d’entrées de la covid19, notamment, les salutations en se serrant les mains, les embrassades et les baisers. Un certain relâchement se remarque également au lavage fréquent des mains et aux dispositifs de lavage qui étaient installés devant toutes les structures publiques pour faire face à la Covid-19.

L’Institut de Statistiques et d’Études Économiques du Burundi (ISTEEBU) avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), a organisé mardi le 03 novembre 2020, un Café statistique autour du thème : »modernisation de l’établissement des statistiques de l’État Civil en vue de soutenir la gouvernance et le développement durable ».

A l’ouverture de ce café statistique, le Représentant Résident du FNUAP, Richmond Tiemoko a indiqué que, pour le FNUAP, l’importance des statistiques de l’état-civil dans le suivi des Objectifs de Développement durable à l’horizon 2030 n’est plus à démontrer. Il a précisé que sur les 17 ODD, les objectifs 16 et17 ont des cibles qui se rapportent directement à l’enregistrement des naissances.

Des informations détaillées et de meilleures qualité sont nécessaires pour suivre et évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des engagements pris dans le plan d’action et dans la réalisation de la cible 3.2 des ODDs à l’horizon 2030 pour mettre fin aux décès évitables des nouveau-nés et des enfants de moins de 5 ans, a poursuivi Richmond Tiemoko le Représentant Résident du FNUAP.

Et d’ajouter qu’en 2014, la commission des statistiques des Nations Unies a adopté une série de mise à jour des principes et recommandations pour un système de statistiques de l’état-civil qui fournit des indications concernant la mise en place d’un système opérationnel de collecte, de traitement et de diffusion de statistiques de l’état-civil.

La révolution des données (2014) a renforcé les systèmes d’état-civil comme moyen d’établir des droits humains et civils fondamentaux et les sources de statistiques démographiques les plus rentables, les plus solides et fiables a-t-il précisé.

Il a précisé que le FNUAP s’est engagé à contribuer à la mise en place d’un système opérationnel de collecte, de traitement et de diffusion des statistiques de l’état-civil, l’amélioration des sources des statistiques de l’état-civil, principalement le fonctionnement du système d’enregistrement des faits d’état-civil et de ses composantes, a conclu le Représentant Résident du FNUAP au Burundi.

Ce 2ème café statistique organisé par l’ISTEEBU vient comme une réponse au changement de comportement et de mentalité c’est-à-dire de la redevabilité et de la culture statistique en vue du renforcement et du maintien d’un dialogue franc et sincère entre les producteurs et utilisateurs des données statistiques.

Selon le Directeur Général de l’ISTEEBU, Nicolas Ndayishimiye, la disponibilité des données statistiques fiables permet aux décideurs à tous les niveaux, de mieux comprendre l’importance et le rôle des statistiques vitales dans l’orientation de la prise de décision et comme base et fondement de l’identité juridique de tout burundais.

« L’absence des données statistiques de référence ou de l’évolution des faits de l’état-civil constitue un sérieux obstacle pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de ces politiques et programmes qui doivent être en parfaite adéquation avec la dynamique de la population burundaise », a dit le Directeur Général de l’ISTEEBU.

Au cours de ce café statistiques, le SSN et l’ISTEEBU sont interpellés à assurer leurs missions statistiques de collecter, traiter, analyser, produire, publier, centraliser, diffuser, sécuriser et archiver des données statistiques fiables, dans tous les domaines de la vie de la nation burundaise. Ces données doivent être de bonne qualité susceptibles d’orienter et guider le développement du pays basé sur des prises de décisions éclairées.

Après échanges et débats des participants dans ce café statistiques, ils ont recommandé au ministère ayant l’état-civil dans ces attributions d’organiser les états généraux de l’état-civil.

 
Par NKURUNZIZA Dieudonné