Le Rwanda Day qui se veut être un évènement sans faille a connu son premier couac depuis des années d’existence.

Réglé comme une horloge suisse, les organisateurs ont tout prévu et tout contrôlé sauf au moment des questions du public où un demeuré agitait, sous l’effet de l’alcool et de la drogue, un drapeau burundais dans la salle pour avoir la parole. Le protocole connaissant l’individu refuse de lui donner le micro. Gêné, le président KAGAME a lui-même insistait qu’on lui donne la parole. Le chef des cérémonies fait mine de ne pas donner le micro mais KAGAME insiste.

Le président KAGAME, dès les premiers mots de l’intervenant a commencé à regretter pourquoi il a insisté de lui donner le micro.

Dans la salle, c’est un public médusé qui découvre la voie d’un SDF (sans domicile fixe) burundais vivant en Hollande connu sous le nom de RUGAMBARARA Adrien. Ce SDF commence par sortir un baratin sur le Burundi, le président rwandais lui inflige une motion pour lui rappeler qu’il ne veut pas parler de la question burundaise.

Le SDF revient à la charge et lui dit que lorsqu’il rentrera au Burundi, il viendra le chercher au Rwanda et l’emmènera au Burundi pour lui offrir une vache. Hué par le public pour avoir osé mettre leur président à son niveau, à moins que ces faits ne se produisent quand il sera lui-même (le SDF) président du Burundi. KAGAME calme son parterre en répondant « Ndakuye Ubwatsi ». C’est en ces termes que le Roi du Burundi répondait aux personnes agitées mentalement « abasazi » et qui se prenait pour des rois du Burundi.

Finalement KAGAME demande qu’on passe le micro à un autre intervenant. Avant même que le prochain interlocuteur ne prenne la parole, le président rwandais clarifie bien qu’il ne perdra pas son temps à répondre à l’intervention de sieur RUGAMBARARA.

Quelle honte pour les burundais !

SHAKISHA Théopiste, envoyée spéciale au Rwanda Day 2017