Taba, une des communes que compte la province de Gitega, province située au centre du pays a abrité, hier le 10 août 2017, les cérémonies marquant la journée africaine dédiée à la politique de proximité, devant rappeler à chacune de ses célébrations, aux gouvernants de se rapprocher sans cesse des gouvernés pour conduire ensemble des actions initiées dans le cadre de la politique du dialogue et de la concertation, pour accorder ensemble l’importance voulue à toutes les questions touchant le développement du pays sur tous les plans. Le thème choisi pour la célébration de cette journée, dans notre pays et ailleurs sur le continent, se rapportait à la jeunesse dans toute sa dimension.
Qu’en est-il de la politique de proximité et de la jeunesse dans notre pays ? C’est à cette question que nous allons essayer de répondre dans cet éditorial. Disons-le tout de suite, cette journée est célébrée au moment où dans notre pays, nous sommes tous d’accord pour affirmer que c’est bien de défendre la démocratie, que c’est très bien de la défendre en tous lieux, mais que c’est mieux de donner au peuple l’exercice de la démocratie, ce dernier étant l’alpha et l’oméga du jeu démocratique.
Disons-le encore tout de suite, cette journée est célébrée au moment où est permanente la présence des institutions démocratiquement élues et le gouvernement qui en est issu, auprès de la population pour agir ensemble en faveur de la consolidation de la paix et de la sécurité, en faveur de tout ce qui est de nature à favoriser un développement socio-économique durable.
La célébration de cette journée arrive au moment où l’engagement du gouvernement à combattre tout ce qui a tendance à miner notre société, où sa résolution à maîtriser tous les atouts d’une véritable relance socio-économique du pays, nécessite une forte et active participation de la population dans le contexte toujours soutenu de la démocratie participative.
Enfin, la célébration de cette journée arrive au moment où nous pouvons témoigner du souci majeur du gouvernement de demeurer attentif aux préoccupations de la population dans le cadre d’une politique de proximité axée sur le dialogue et la concertation à la base, à même d’aboutir à un règlement global des problèmes qui nous sont communs.
Concernant la jeunesse qui constituait le thème de la journée, l’événement s’est produit au moment où nous sommes tous convaincus que le pays a tout à gagner en s’occupant de la jeunesse, considérée comme la force vive de la nation, devant bénéficier davantage d’égards et de sollicitude. Nous savons tous que les actions initiées en sa direction ont été nombreuses depuis l’avènement de l’indépendance nationale, mais que les manques à gagner sont demeurés, les problèmes des jeunes étant complexes. Education, formation, loisirs et sport, structures d’animation, volontariat, ce sont là autant d’aspects liés à cette grande frange de notre population qui s’appelle la jeunesse.
Comment répondre aux attentes et aux aspirations de la jeunesse ? La réponse se trouve dans plusieurs axes d’activité annuellement fixés par le gouvernement. Pour ne citer que le domaine bien précis du sport, il est heureux de constater que la situation s’améliore d’année en année tant au plan quantitatif que qualitatif dans la capitale et à l’intérieur du pays, où grâce aux travaux de développement communautaire, des stades ont été construits, ce qui est une nouveauté à souligner à gros traits.
Bien que les problèmes de la jeunesse soient complexes, nous parviendrons à y faire face pourvu que nous agissions vite. Agir vite permet de relever biens des défis. Ne dit-on pas qu’ « on peut éteindre l’incendie d’une forêt avec un verre d’eau pourvu qu’on arrive à l’heure ? ».
Louis Kamwenubusa
Agence BUJUMBURA News (Burundi)