Dans leur séance plénière du mardi 17 octobre 2017, les députés ont invité la ministre du Développement communal Jeanne d’Arc Kagayo pour qu’elle puisse répondre à certaines questions en rapport avec le développement des communes du pays. Cette séance était présidée par le Premier Vice-président de l’Assemblée nationale Agathon Rwasa.

Le gouvernements via le Fonic (Fonds d’Investissement Communal), donne aux communes une somme de 500 millions de francs Bu pour qu’elles puissent s’auto développer. Les questions posées par les députés étaient en rapport avec l’attribution des marchés publics, le pas déjà franchi dans la décentralisation, l’utilisation de la somme de 500 millions,de francs Burundais attribuée aux commune, des irrégularités observées dans la construction des infrastructures publiques et bien d’autres.

Un pas franchi au niveau de la décentralisation

Concernant l’utilisation des 500 millions de Fbu que l’Etat a donnée aux communes, la ministre du Développement communal Jeanne d’Arc Kagayo a indiqué que cette somme est destinée à la décentralisation des communes. Ces dernières doivent montrer les projets qui sont prioritaires. Avec le début de la décentralisation en 2009, les communes ont franchi un pas par rapport à leur organisation d’avant. Ainsi, des écoles ou des centres de métier ont été construits dans les différentes communes du pays comme à Taba(Gitega) ; Gashoho (Muyinga) ; sans oublier des centres de santé à Muruta(Kayanza) ; à Bukeye dans la province Muramvya où le bureau communal a été construit.

Pour elle, à la deuxième année de la décentralisation, un pas a été franchi par rapport à l’année 2016. Mais, a-t-elle souligné, il faut un suivi régulier c’est pour cette raison que le Fonic a des experts qui suivent de près l’utilisation de cette allocation. Chaque commune a aussi le devoir de faire le suivi. Quant toute cette somme n’est pas utilisée en totalité, c’est qu’il y a eu mauvaise collaboration entre l’administration et le Conseil communal, d’après Mme Kagayo.

Manque de propriétés des communes, attribution des marchés

En ce qui concerne le manque de propriétés des communes, la ministre du Développement communal a précisé que de tels cas sont observés et, pour ce cas la population est obligée de cotiser pour certains travaux de développement. Pour cela, des mesures doivent être prises.Pour ce qui est de l’attribution des marchés, un manque de compétences s’observe, et les projets ne sont pas exécutés convenablement. La ministre du Développement communal demande la révision du Code des marchés publics afin de faciliter les procédures.

Pour cette année 2017, l’étude des dossiers est à peu près à 76% des réalisations. Le coût des dossiers déjà acceptés s’élève à 42 milliards de Fbu, et 3 à 4 milliards de Fbu sont destinés aux dossiers se trouvant encore entre le ministère du Développement communal et celui des Finances.

Yvette Irambona ,http://www.ppbdi.com